Vers la fin de l’année académique 1913-1914, tandis qu’on croit encore que la Belgique va rester neutre dans le conflit qui s’annonce, Simon Deploige pressent l’imminence de la guerre. En juin 1914 à Lourdes, il mobilise ambulanciers, infir-mières et réquisitionne les wagons-hôpitaux. Il prend aussi la décision de trans-former les locaux de l’Institut supérieur de philosophie et ceux du Séminaire Léon XIII en ambulance. Dès la clôture de la session d’examens, grâce au concours de plusieurs professeurs de la Faculté de médecine, l’Hôpital Saint-Thomas peut être monté de façon modèle. Il est agréé le 3 août par la Croix-Rouge. Le 6 août 1914, les premiers blessés arrivent à l’hôpital. Un nombre relativement élevé de blessés y seront soignés — 728 blessés, belges (dont plusieurs civils : hommes, femmes et enfants), français et allemands, furent inscrits.
L'Hôpital Saint-Thomas reste consacré pendant plusieurs mois au service des bles-sés . Quand ceux-ci, au fur et à mesure de leur convalescence sont emmenés en Allemagne, l’Institut et le Séminaire continuent, jusqu’à la fin de la guerre, d’héberger un certain nombre de familles privées de refuge par l’incendie de la ville en août 1914. Quelque temps avant l’armistice du 11 novembre 1918, une ambulance de l’armée allemande y est installée et y demeure six semaines.
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Moyen
Final
Les documents répertoriés ici concernent l'hébergement des blessés dans les locaux de l'hôpital. Ils contiennent un fichier et plusieurs registres identifiant les blessés.
Aucun document n'a été éliminé.
Les documents ont été conservés sur place à l'Institut après la fermeture de l'hôpital. Un seul document fut numéroté lors de l'inventaire de 1968 (le n°97 qui identifiait un fichier). Les autres ne le furent pas. L'inventaire de 1983, quant à lui, n'en recense aucun. Ils devaient se trouver dans les caves de l'Institut à Leuven.
Le fonds Hôpital Saint-Thomas a été transféré à Louvain-la-Neuve avec l'ensemble des archives de l'ISP. Il se situe aux archives de l'UCL depuis 1995, suite au déménagement de la Faculté des sciences philosophiques vers les nouveaux locaux du Collège Mercier.
Françoise Mirguet
Le fonds est librement consultable dans les conditions fixées par le règlement des visiteurs en vigueur aux Archives de l’Université.
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Françoise HIRAUX et Françoise MIRGUET, "L'institut supérieur de philosophie de Louvain (1889-1968). Inventaire des archives. Introduction historique", Louvain-la-Neuve, Academia-Bruylant, 2008, 520 p. (Coll. Publications des Archives de l'UCL, n°21).
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Avec indication du numéro d'entrée, du nom, de la nationalité, de la date d'entrée, de la date et du numéro de sortie, du diagnostic et du traitement.
Ce fichier est classé par ordre chronologique. Les numéros allant de 1 à 728 concernent les fiches individuelles établies entre le 06 août et le 17 décembre 1914 tandis que les numéros 729 et 730 concernent les fiches individuelles établies durant les mois d'avril et de mai 1915.
Ce document a fait l'objet d'une première numérotation dans l'inventaire réalisé en 1968. Il portait le numéro 97 et identifiait un fichier.
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Ce registre concerne l'hôpital auxiliaire situé au 1, rue des Flamands. Avec l’indication pour l’entrée : date d’entrée (la première le 6 août), no matricule à l’entrée, régiment, nationalité, nom, prénom, adresse, salle et lit, diagnostic, culte, no de sortie. Pour la sortie : date sortie (la première le 8 août), no matricule à la sortie, nom, prénom, no matricule, entrée.
Le registre a été tenu par la Croix-Rouge.
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Classement alphabétique.
Ce registre a été tenu par la Croix-Rouge.
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Ce registre indique pour chaque personne le numéro d'entrée à la morgue, le nom, la nationalité, la date de sortie, le mode de sortie et le numéro d'entrée à l'hôpital. La cause du décès est, quant à elle, précisée sur une feuille volante.
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Pour chaque décès, les informations suivantes sont indiquées : le numéro d'ordre, la date de l'invention, le lieu de l'invention, le régiment, le numéro de matricule, le nom, le prénom, le lieu et la province.
Sur la couverture de ce registre, Jacques Leclerq a indiqué à la main l'identification suivante : "Registre n° 9. Etat détaillé de l'hôpital".
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Classement par ordre alphabétique.