Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Van Tiggelen, Adolphe
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
1914-1969
Historique
Adolphe Van Tiggelen est né le 2 décembre 1914 à Molenbeek-Saint-Jean et décédé le 2 novembre 1969 à Louvain. Il est docteur en chimie, professeur ordinaire à l'Université catholique de Louvain, membre de la cinquième Commision du FNRS, membre honoraire de l'Académie royale de Belgique, directeur du laboratoire de chimie inorganique et analytique de l'Université catholique de Louvain.
Le parcours scolaire d'Adolphe Van Tiggelen est assez original. Malgré des humanités gréco-latines, ce n’est qu’après avoir passé deux ans à travailler dans une teinturerie qu’il entreprendra d’étudier les sciences à l’Université catholique de Louvain. Étudiant joyeux et aimant sortir, il n’en conserve pas moins une très grande rigueur dans son travail, et conservera ce trait de caractère plus tard dans ses activités professionnelles. Après avoir commencé une candidature en sciences chimiques en 1932, puis être passé en licence en 1934, il entame son doctorat en 1936 et le terminera en 1937 avec la plus grande distinction.
Il effectue ensuite son service militaire dans l’aéronautique, et quitte l’armée au bout de dix-sept mois. Il fera ensuite un stage à l’Université Victoria de Man-chester en 1939 où il sera fortement influencé par le professeur Michael Polanyi, les travaux de celui-ci orientant fortement ses sujets de recherche futurs. Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, il revient de France en 1940, et entrera au laboratoire du professeur Walter Mund, qui l’influencera lui aussi énormément pour ce qui est de ses recherches. Il y est nommé chargé de recherches à l’Institut national des Mines à Pâturages dans le Hainaut. Ses activités y sont vite remarquées, aussi l’UCL fait appel à lui et le nomme chargé de cours en 1944, puis professeur ordinaire en 1948. Il recevra plusieurs prix de l’Académie royale entre 1949 et 1951, et deviendra directeur de son propre la-boratoire à l’UCL.
S’intéressant principalement aux mécanismes de la combustion, il tente d’analyser tous les aspects physico-chimiques de la déflagration. Il met en évidence plusieurs phénomènes jusque-là inconnus tels que la chimi-ionisation, qui lui permettent d’expliquer les caractéristiques de divers combustibles. Les retombées pratiques de ses recherches sont énormes, aussi Adolphe Van Tiggelen reçoit des subsides et des soutiens financiers extrêmement importants de la part de l’European office of aerospace research de l’US Air Force, et ce, dès 1956. Il rédigera ainsi vingt-huit rapports pour l’US Air Force sur les combustibles des moteurs de fusée, et contribuera au perfectionnement des moteurs à combustion que l’on retrouve dans la plupart des voitures d’aujourd’hui.
Il devient également conseiller scientifique de l’Institut français du pétrole en 1958, et membre correspondant de l’Académie royale de Belgique en 1961, après avoir reçu le prix Francqui et la médaille Lavoisier de la Société chimique de France la même année. Deux ans plus tard, il est nommé membre de la cinquième Commission du FNRS.
Un an à peine après avoir dirigé la rédaction de Oxydations et combustions en 1968, œuvre scientifique monumentale réalisée en collaboration avec une dizaine d’autres auteurs, pour la plupart d’anciens étudiants à lui, Adolphe Van Tiggelen s’éteint d’une crise cardiaque. L’annonce de sa mort provoquera la suspension des cours de la Faculté des sciences pendant une journée.
Le parcours scolaire d'Adolphe Van Tiggelen est assez original. Malgré des humanités gréco-latines, ce n’est qu’après avoir passé deux ans à travailler dans une teinturerie qu’il entreprendra d’étudier les sciences à l’Université catholique de Louvain. Étudiant joyeux et aimant sortir, il n’en conserve pas moins une très grande rigueur dans son travail, et conservera ce trait de caractère plus tard dans ses activités professionnelles. Après avoir commencé une candidature en sciences chimiques en 1932, puis être passé en licence en 1934, il entame son doctorat en 1936 et le terminera en 1937 avec la plus grande distinction.
Il effectue ensuite son service militaire dans l’aéronautique, et quitte l’armée au bout de dix-sept mois. Il fera ensuite un stage à l’Université Victoria de Man-chester en 1939 où il sera fortement influencé par le professeur Michael Polanyi, les travaux de celui-ci orientant fortement ses sujets de recherche futurs. Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, il revient de France en 1940, et entrera au laboratoire du professeur Walter Mund, qui l’influencera lui aussi énormément pour ce qui est de ses recherches. Il y est nommé chargé de recherches à l’Institut national des Mines à Pâturages dans le Hainaut. Ses activités y sont vite remarquées, aussi l’UCL fait appel à lui et le nomme chargé de cours en 1944, puis professeur ordinaire en 1948. Il recevra plusieurs prix de l’Académie royale entre 1949 et 1951, et deviendra directeur de son propre la-boratoire à l’UCL.
S’intéressant principalement aux mécanismes de la combustion, il tente d’analyser tous les aspects physico-chimiques de la déflagration. Il met en évidence plusieurs phénomènes jusque-là inconnus tels que la chimi-ionisation, qui lui permettent d’expliquer les caractéristiques de divers combustibles. Les retombées pratiques de ses recherches sont énormes, aussi Adolphe Van Tiggelen reçoit des subsides et des soutiens financiers extrêmement importants de la part de l’European office of aerospace research de l’US Air Force, et ce, dès 1956. Il rédigera ainsi vingt-huit rapports pour l’US Air Force sur les combustibles des moteurs de fusée, et contribuera au perfectionnement des moteurs à combustion que l’on retrouve dans la plupart des voitures d’aujourd’hui.
Il devient également conseiller scientifique de l’Institut français du pétrole en 1958, et membre correspondant de l’Académie royale de Belgique en 1961, après avoir reçu le prix Francqui et la médaille Lavoisier de la Société chimique de France la même année. Deux ans plus tard, il est nommé membre de la cinquième Commission du FNRS.
Un an à peine après avoir dirigé la rédaction de Oxydations et combustions en 1968, œuvre scientifique monumentale réalisée en collaboration avec une dizaine d’autres auteurs, pour la plupart d’anciens étudiants à lui, Adolphe Van Tiggelen s’éteint d’une crise cardiaque. L’annonce de sa mort provoquera la suspension des cours de la Faculté des sciences pendant une journée.
Lieux
Statut juridique
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Contexte général
Zone des relations
Entité associée
Université catholique de Louvain (1834-)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 000001
Type de la relation
hiérarchique
Dates de la relation
Description de la relation
Entité associée
Faculté des sciences (1834-)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 000241
Type de la relation
hiérarchique
Type de relation
Faculté des sciences a comme membre Van Tiggelen, Adolphe
Dates de la relation
Description de la relation
Entité associée
Van Tiggelen, Pierre (1939 -)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 000570
Type de la relation
famille
Type de relation
Van Tiggelen, Pierre est le neveu/la nièce de Van Tiggelen, Adolphe
Dates de la relation
Description de la relation
Zone des points d'accès
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de la notice d'autorité
BE A4006 NA 000569
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
La notice d'autorité est conforme à la seconde édition de la "Norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les Archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles" (ISAAR-CPF, 2011).
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
Langue(s)
Écriture(s)
Sources
Éloge funèbre de Monsieur Adolphe Van Tiggelen, par Mgr É. MASSAUX, Recteur de l’Université catholique de Louvain, dans Annuaire de l’Université catholique de Lou-vain, 1966-1970, pp. CXXXIX-CXLV.
BRUYLANTS Albert, Adolphe Van Tiggelen 1914-1969, dans Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Bruxelles, Académie royale de Belgique – Classe des sciences, 1980, pp. 507-526.
DELMON Bernard et JAUMOTTE André, Adolphe Van Tiggelen, dans Annuaire de l’Académie royale de Belgique, vol. 166, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2000, pp. 3-27.
DELMON Bernard et JAUMOTTE André, Van Tiggelen, Adolphe, dans Nouvelle bio-graphie nationale, vol. 6, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 2001, pp. 378-380.
BRUYLANTS Albert, Adolphe Van Tiggelen 1914-1969, dans Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Bruxelles, Académie royale de Belgique – Classe des sciences, 1980, pp. 507-526.
DELMON Bernard et JAUMOTTE André, Adolphe Van Tiggelen, dans Annuaire de l’Académie royale de Belgique, vol. 166, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2000, pp. 3-27.
DELMON Bernard et JAUMOTTE André, Van Tiggelen, Adolphe, dans Nouvelle bio-graphie nationale, vol. 6, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 2001, pp. 378-380.