Né en 1776 à Rumilly en Savoie, Jean-Marie Baud étudie la médecine et la chirurgie à Paris pendant la révolution française. En l'an XII (1804), il soutient une thèse à l'école de médecine de Paris, intitulée : "Considérations médicales sur le tétanos". Il s'engage ensuite comme médecin militaire et rejoint d'abord les armées sur le champ de bataille, puis dans la marine. En 1821, il est nommé professeur ordinaire à l'Université de Louvain par le roi Guillaume pour enseigner l'anatomie et la pathologie externe. À ce moment, le vieil hôpital civil ne comporte que 60 à 70 lits. Le namurois Ch. Fr. Jacmart y enseigne la médecine interne. Après un arrêt pour raison de santé en 1830, l'Université catholique lui offre la chaire de pathologie chirurgicale en 1836. Il est un des neuf professeurs de la Faculté de médecine après la réouverture de l'Université catholique en 1835. Il assure son enseignement jusqu'en 1850, assisté au cours des dernières années par Pierre-Jean Haan qui lui succède en 1850. Notons que la première pierre du "nouvel" hôpital, construit d'après les conceptions de J.M. Baud, sera posée en 1840. Ni dans sa biographie,ni dans celle de son successeur, on ne trouve la raison qui a justifié le fastueux banquet offert en 1845.
Date de naissance :
1776
Date de décès :
1852
Fonction :
Professeur (Pathologie chirurgicale) à la Faculté de médecine à l'Université catholique de Louvain
Citer ce document
Jean-Jacques Haxhe, “Jean-Marie Baud (Notice biographique)”, Éd. Archives de l'Université catholique de Louvain, (Histoire de l'enseignement de la médecine à l'Université catholique de Louvain, https://archives.uclouvain.be/histoire-medecine/items/show/12893, consulté le 16 juin 2025).