Le chanoine Grégoire était docteur en philosophie, docteur en théologie et docteur en sciences naturelles. Il fut professeur de botanique et de cytologie à l'UCL. Il était membre de l'Académie pontificale des Sciences, membre de l'Académie royale de Belgique, membre correspondant de l'Institut de France, membre d'honneur de la Royal Irish Academy.
Il fut le dernier élève de Jean-Baptiste Carnoy.
Lorsque celui-ci mourut inopinément en 1899, l'Université le choisit, à 29 ans, pour assurer sa succession : chercher et diriger le laboratoire, enseigner, former les nouveaux chercheurs, conduire la revue La Cellule.
Il travailla inlassablement. Dans les carnets que l'on découvrit après sa mort, on lit les orientations qu'il donna sa vie : " travailler pour Dieu, c'est donner Dieu pour but à tout ce que l'on fait " ; " la considération précise de la portée apostolique donne du goût aux choses et l'élan pour les accomplir".
On garda le souvenir de sa grande gentillesse et de son ouverture aux autres.
La teneur de ses travaux en cytologie est présentée dans l'article de Paul Debaisieux
Victor Grégoire (1870-1938) dans
Revue des questions scientifiques, mai 1939, p. 5-25.
Pierre Martens lui succède pour l'enseignement de la botanique.
Françoise Hiraux
Date de naissance :
1870
Date de décès :
1938
Citer ce document
Françoise Hiraux, “Victor Grégoire (Notice biographique)”, (Histoire de l'enseignement de la médecine à l'Université catholique de Louvain, https://archives.uclouvain.be/histoire-medecine/items/show/23033, consulté le 15 juillet 2025).
