Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Delmer, Alexandre
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
1879-1974
Historique
Alexandre Louis Delmer ( 02/10/1889, Watermael-Boitsfort – 04/04/1974, Liège) fut un ingénieur, professeur et secrétaire général des Travaux Publics. Après avoir réalisé ses études secondaires au Collège Saint-Servais (Liège), il rentra à l'Université de Liège où il obtint en 1903 son diplôme d'ingénieur civil des mines. S'ensuit une ascension fulgurante. Après deux ans au service de charbonnage de Liège et Seraing, la Direction générale des Mines, à Bruxelles, l’appela dès 1906 afin d'y créer un service d'études économiques et sociales. C’est à cette époque que Delmer collabora à l'établissement des concessions minières des charbonnages de la Campine. L’année suivante, il fut chargé, en collaboration avec L. Desruelle, d’une enquête parlementaire sur les effets sur les ouvriers d’une limitation du travail à 8h par jour. Elle déboucha en 1909 sur un rapport intitulé « Commission d'enquête sur la durée de travail dans les mines de houille, statistiques des accidents miniers. »
Cette enquête marqua sa nomination comme chargé de cours de géographie industrielle et commerciale à la Faculté des Sciences et à l'École de Commerce à l'Université de Liège. Ce poste marqua un tournant dans sa vie puisqu’il dédia sa vie, à partir de ce moment-là, à l'étude scientifique des problèmes sociaux et économiques. Sa formation d'ingénieur le conduisit vers les aspects humains de l'étude de la géographie.
Après la Première Guerre mondiale, durant laquelle s’illustra notamment pour avoir organisé l’évasion d’une centaine de volontaires de guerre, Delmer fut nommé directeur de l’Administration centrale des Mines. En 1919, il participa à l’élaboration du traité de Versailles en qualité d’expert. L’entre-deux-guerres marqua également son entrée en politique. Dès 1924 comme chef de cabinet pour le Ministre de l'Industrie et du Travail puis, dès l’année suivante, pour celui du Premier Ministre Prosper Poullet. En 1927, Delmer fut nommé secrétaire général du Ministère des Travaux Publics pour y mettre à exécution le programme des grands travaux, dont le canal Albert et la transformation de la Meuse.
Lors de l’invasion allemande le 10 mai 1940, Delmer resta en Belgique où il fut mobilisé par le gouvernement en fuite afin d’administrer le pays en son absence. Après avoir été écarté par l’occupant en février 41, Delmer créa le Centre belge d’Etudes et de Documentation afin de préparer la reconstruction de la Belgique après la fin de la guerre.
Au lendemain du conflit, il fut notamment envoyé en 1947 à Paris pour la Conférence du Plan Marshall en qualité de rapporteur dans les questions de transport. Membre du Comité de Géographie de l’Académie royale, il s’implique dans la publication de l’Atlas de Belgique. Finalement, Delmer mourut le 4 avril 1974 à Liège à l’âge de 84 ans.
Cette enquête marqua sa nomination comme chargé de cours de géographie industrielle et commerciale à la Faculté des Sciences et à l'École de Commerce à l'Université de Liège. Ce poste marqua un tournant dans sa vie puisqu’il dédia sa vie, à partir de ce moment-là, à l'étude scientifique des problèmes sociaux et économiques. Sa formation d'ingénieur le conduisit vers les aspects humains de l'étude de la géographie.
Après la Première Guerre mondiale, durant laquelle s’illustra notamment pour avoir organisé l’évasion d’une centaine de volontaires de guerre, Delmer fut nommé directeur de l’Administration centrale des Mines. En 1919, il participa à l’élaboration du traité de Versailles en qualité d’expert. L’entre-deux-guerres marqua également son entrée en politique. Dès 1924 comme chef de cabinet pour le Ministre de l'Industrie et du Travail puis, dès l’année suivante, pour celui du Premier Ministre Prosper Poullet. En 1927, Delmer fut nommé secrétaire général du Ministère des Travaux Publics pour y mettre à exécution le programme des grands travaux, dont le canal Albert et la transformation de la Meuse.
Lors de l’invasion allemande le 10 mai 1940, Delmer resta en Belgique où il fut mobilisé par le gouvernement en fuite afin d’administrer le pays en son absence. Après avoir été écarté par l’occupant en février 41, Delmer créa le Centre belge d’Etudes et de Documentation afin de préparer la reconstruction de la Belgique après la fin de la guerre.
Au lendemain du conflit, il fut notamment envoyé en 1947 à Paris pour la Conférence du Plan Marshall en qualité de rapporteur dans les questions de transport. Membre du Comité de Géographie de l’Académie royale, il s’implique dans la publication de l’Atlas de Belgique. Finalement, Delmer mourut le 4 avril 1974 à Liège à l’âge de 84 ans.
Lieux
Statut juridique
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Contexte général
Zone des relations
Entité associée
Université de Liège (1817-)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 000542
Type de la relation
hiérarchique
Dates de la relation
Description de la relation
Entité associée
Delmer, André (1916-2015)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 000820
Type de la relation
famille
Type de relation
Delmer, André est l'enfant de Delmer, Alexandre
Dates de la relation
Description de la relation
Entité associée
Centre belge d'études et de documentation (1941-1944)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 000063
Type de la relation
hiérarchique
Type de relation
Centre belge d'études et de documentation a comme membre Delmer, Alexandre
Dates de la relation
Description de la relation
Zone des points d'accès
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de la notice d'autorité
BE A4006 NA 000181
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
Langue(s)
Écriture(s)
Sources
LEDERER André, "Delmer Alexandre-Louis-Joseph" dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, supplément t.XIV, Bruxelles, Bruylant, 1981, p.206-216.