Zone d'identification
Cote
BE A4006 FI 250
Titre
Archives de Jean Potvin
Date(s)
- 1962-1985 (Production)
Niveau de description
Fonds
Étendue matérielle et support
Importance : 250 art. (6,75 m.l.)
Support : Documents textuels sur papier. Aussi des photographies et diapositives, des plans, notamment sur calque, médailles
Support : Documents textuels sur papier. Aussi des photographies et diapositives, des plans, notamment sur calque, médailles
Zone du contexte
Nom du producteur
(1935-1985)
Notice biographique
Jean Potvin est né à Ixelles, le 23 décembre 1935. Après ses humanités gréco-latines à l’Institut Saint-Boniface-Parnasse d’Ixelles, il réalise son cursus universitaire à l’UCL et obtient une licence d’Ingénieur civil architecte en 1959. Avant l’ouverture de son bureau d’architecte en décembre 1961, il poursuit sa formation en passant dix mois à Londres où il devient assistant au sein de la firme Anderson, période durant laquelle il se penche sur différentes projets relatifs à des constructions scolaires. En 1962, il est nommé attaché aux Services techniques de l’Université de Louvain pour la mise en route des études de programmation, d’urbanisme et de projets des extensions des sciences et sciences appliquées. Cette nomination inaugure les liens professionnels que Jean Potvin entretiendra avec l’UCL pour laquelle il réalisera divers projets architecturaux.
Son activité professionnelle débute véritablement en 1964 avec la construction de 750 logements d’étudiants sur le site de l’UCL à Heverlee. Cette réalisation pour l’Université catholique de Louvain ne constitue pas un acte isolé puisqu’il est égale-ment engagé comme architecte sur le site d’Heverlee notamment dans le cadre de la construction du Centre de Calcul (1966) ainsi que des instituts de géologie (1965), de chimie minérale (1966) et de physique (1967). Jean Potvin s’investit également sur le nouveau site universitaire de Louvain-la-Neuve en concrétisant des projets tels que la construction d’auditoires et de bureaux pour la Faculté de sciences politiques, sociales et économiques (1969), l’Institut de chimie dans le bâtiment Sciences 8 (1973) sans oublier l’ensemble CV12 (1980), comprenant le Théâtre Jean Vilar, les restaurants universitaires, des commerces et des logements.
Jean Potvin édifie également différentes habitations, notamment dans le quartier de l’Hocaille à Louvain-la-Neuve (1975), des bâtiments scolaires (1968-1976), une nonciature apostolique (1975), un hôpital psychiatrique pour enfants (1978) et même un mausolée au Liban (1969) !
Également urbaniste, il réalise différentes études, notamment à Louvain-la-Neuve sous la tutelle de l’Intercommunale du Brabant wallon (IBW), et s’investit également dans la mise en place d’un système de construction industrialisée pour l’habitat africain permettant de concevoir de manière peu onéreuse un bâtiment avec des éléments préfabriqués (TAP 120).
Parallèlement, à partir de la fin des années 1970, Jean Potvin se consacre à des activités professorales. Il est ainsi chargé de cours à l’ École de la Cambre (1979-1984), à l’Institut supérieur d’architecture Saint-Luc de Tournai (1981-1984) et maître de conférence invité à l’Université catholique de Louvain (1980-1983), institutions au sein desquelles il donne des cours liés aux technologies de la construction et à la rationalisation du bâtiment.
Sa passion pour l’architecture le pousse également à s’investir dans différentes sociétés et commissions professionnelles. Il est ainsi, notamment, membre correspondant de la Commission royale des Monuments et des Sites pour la province de Brabant (1974-1985) et membre du groupe de travail pour Bruxelles (1978-1984) ainsi que secrétaire de la Société centrale d’Architecture de Belgique (1974-1985). Au sein de la Commission royale des Monuments et des Sites il prend part à différents dossiers d’études de classement de monuments et sites situés en régions wallonne et bruxelloise.
Jean Potvin décède à Bruxelles, le 31 décembre 1985, au terme d’une carrière entièrement consacrée à : «... la maîtrise de la technique de construction, la conduite de projets vers l’aboutissement souhaité par le client, et la tentation d’y ajouter, parfois sournoisement, ce qui est le plus important au delà de la fonction, de la technique et de l’économie : la simplicité et le bien-être que peut apporter une architecture sincère à celui qui l’occupe » .
Se référer au syllabus réalisé par Jean Potvin pour les quinze ans de son bureau d’architecte (l. 34).
Son activité professionnelle débute véritablement en 1964 avec la construction de 750 logements d’étudiants sur le site de l’UCL à Heverlee. Cette réalisation pour l’Université catholique de Louvain ne constitue pas un acte isolé puisqu’il est égale-ment engagé comme architecte sur le site d’Heverlee notamment dans le cadre de la construction du Centre de Calcul (1966) ainsi que des instituts de géologie (1965), de chimie minérale (1966) et de physique (1967). Jean Potvin s’investit également sur le nouveau site universitaire de Louvain-la-Neuve en concrétisant des projets tels que la construction d’auditoires et de bureaux pour la Faculté de sciences politiques, sociales et économiques (1969), l’Institut de chimie dans le bâtiment Sciences 8 (1973) sans oublier l’ensemble CV12 (1980), comprenant le Théâtre Jean Vilar, les restaurants universitaires, des commerces et des logements.
Jean Potvin édifie également différentes habitations, notamment dans le quartier de l’Hocaille à Louvain-la-Neuve (1975), des bâtiments scolaires (1968-1976), une nonciature apostolique (1975), un hôpital psychiatrique pour enfants (1978) et même un mausolée au Liban (1969) !
Également urbaniste, il réalise différentes études, notamment à Louvain-la-Neuve sous la tutelle de l’Intercommunale du Brabant wallon (IBW), et s’investit également dans la mise en place d’un système de construction industrialisée pour l’habitat africain permettant de concevoir de manière peu onéreuse un bâtiment avec des éléments préfabriqués (TAP 120).
Parallèlement, à partir de la fin des années 1970, Jean Potvin se consacre à des activités professorales. Il est ainsi chargé de cours à l’ École de la Cambre (1979-1984), à l’Institut supérieur d’architecture Saint-Luc de Tournai (1981-1984) et maître de conférence invité à l’Université catholique de Louvain (1980-1983), institutions au sein desquelles il donne des cours liés aux technologies de la construction et à la rationalisation du bâtiment.
Sa passion pour l’architecture le pousse également à s’investir dans différentes sociétés et commissions professionnelles. Il est ainsi, notamment, membre correspondant de la Commission royale des Monuments et des Sites pour la province de Brabant (1974-1985) et membre du groupe de travail pour Bruxelles (1978-1984) ainsi que secrétaire de la Société centrale d’Architecture de Belgique (1974-1985). Au sein de la Commission royale des Monuments et des Sites il prend part à différents dossiers d’études de classement de monuments et sites situés en régions wallonne et bruxelloise.
Jean Potvin décède à Bruxelles, le 31 décembre 1985, au terme d’une carrière entièrement consacrée à : «... la maîtrise de la technique de construction, la conduite de projets vers l’aboutissement souhaité par le client, et la tentation d’y ajouter, parfois sournoisement, ce qui est le plus important au delà de la fonction, de la technique et de l’économie : la simplicité et le bien-être que peut apporter une architecture sincère à celui qui l’occupe » .
Se référer au syllabus réalisé par Jean Potvin pour les quinze ans de son bureau d’architecte (l. 34).
Institution de conservation
Histoire archivistique
Les archives de Jean Potvin étaient conservées au domicile de son épouse Houdji Wilwertz depuis le décès de celui-ci en 1985. En juillet 2013, le service des Archives de l’UCL est contacté par la famille de l’intéressé qui, consécutivement à un déménagement, souhaitait que ces archives soient conservées aux Archives de l’UCL étant donné les liens de Jean Potvin avec l’Université de Louvain et ses différents sites, principalement de Louvain-la-Neuve.
Quarante-cinq boîtes (de format divers) ont été transférées du domicile de l’épouse de Jean Potvin aux Archives de l’Université en septembre et octobre 2013. Les archives transférées ne constituaient pas l’intégralité du fonds d’origine étant donné qu’une partie de celui-ci, notamment des plans, fut transmis à l’École de la Cambre peu après le décès de Jean Potvin.
Quarante-cinq boîtes (de format divers) ont été transférées du domicile de l’épouse de Jean Potvin aux Archives de l’Université en septembre et octobre 2013. Les archives transférées ne constituaient pas l’intégralité du fonds d’origine étant donné qu’une partie de celui-ci, notamment des plans, fut transmis à l’École de la Cambre peu après le décès de Jean Potvin.
Modalités d'entrée
2013-09 : don (1e partie) aux Archives de l'UCL
2013-10 : don (2e partie) aux Archives de l'UCL
2013-10 : don (2e partie) aux Archives de l'UCL
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Peu de documents personnels sont présents dans le fonds.
Les archives de ce fonds présentent un aperçu de l’activité professionnelle de Jean Potvin, accomplie majoritairement sur le territoire belge, des années 1960 aux années 1980.
Sur le plan de son métier d’architecte les documents disponibles, qui constituent le cœur du fonds en terme d’importance matérielle, rendent compte des projets architecturaux de divers types : l’habitat individuel, collectif, religieux, les établissements scolaires et de santé ou encore les travaux liés aux infrastructures des sites universitaires de Louvain-la-Neuve et d'Heverlee. En outre, dans de nombreux cas, les dossiers photos et les séries de plans offrent une illustration concrète des différents projets architecturaux.
Néanmoins, il convient de souligner que les projets architecturaux sont documentés de manière inégale. Certains pourtant présentent toutes les étapes menées pour conduire le projet à son terme (par exemple la construction de l’ensemble CV12 à Louvain-la-Neuve ou de la nonciature apostolique à Woluwe-Saint-Lambert).
Parallèlement aux projets architecturaux à proprement parler, les archives reprennent également une série de documents en lien avec la gestion, tant sur le plan administratif que financier, du bureau d’architecture de la rue des Carmélites à Bruxelles.
Enfin, les archives nous offrent également un aperçu des autres activités professionnelles de Jean Potvin parmi lesquelles son métier d’urbaniste, via notamment les études réalisées pour l’Intercommunale du Brabant Wallon et les différents dossiers d’études relatifs à son système de construction industrialisée pour l’habitat africain, ses activités professorales, à l’École de la Cambre et à l’Institut supérieur d’architecture Saint-Luc de Tournai, ainsi que ses missions à l’étranger, au Japon et en Côte d’Ivoire notamment.
Enfin, il convient de préciser que des photographies accompagnent les dossiers des projets architecturaux. Celles concernant les projets liés à l’université et ses sites (Heverlee, Louvain-la-Neuve, Woluwe) sont conservées dans la photothèque des Archives de l’Université.
Les archives de ce fonds présentent un aperçu de l’activité professionnelle de Jean Potvin, accomplie majoritairement sur le territoire belge, des années 1960 aux années 1980.
Sur le plan de son métier d’architecte les documents disponibles, qui constituent le cœur du fonds en terme d’importance matérielle, rendent compte des projets architecturaux de divers types : l’habitat individuel, collectif, religieux, les établissements scolaires et de santé ou encore les travaux liés aux infrastructures des sites universitaires de Louvain-la-Neuve et d'Heverlee. En outre, dans de nombreux cas, les dossiers photos et les séries de plans offrent une illustration concrète des différents projets architecturaux.
Néanmoins, il convient de souligner que les projets architecturaux sont documentés de manière inégale. Certains pourtant présentent toutes les étapes menées pour conduire le projet à son terme (par exemple la construction de l’ensemble CV12 à Louvain-la-Neuve ou de la nonciature apostolique à Woluwe-Saint-Lambert).
Parallèlement aux projets architecturaux à proprement parler, les archives reprennent également une série de documents en lien avec la gestion, tant sur le plan administratif que financier, du bureau d’architecture de la rue des Carmélites à Bruxelles.
Enfin, les archives nous offrent également un aperçu des autres activités professionnelles de Jean Potvin parmi lesquelles son métier d’urbaniste, via notamment les études réalisées pour l’Intercommunale du Brabant Wallon et les différents dossiers d’études relatifs à son système de construction industrialisée pour l’habitat africain, ses activités professorales, à l’École de la Cambre et à l’Institut supérieur d’architecture Saint-Luc de Tournai, ainsi que ses missions à l’étranger, au Japon et en Côte d’Ivoire notamment.
Enfin, il convient de préciser que des photographies accompagnent les dossiers des projets architecturaux. Celles concernant les projets liés à l’université et ses sites (Heverlee, Louvain-la-Neuve, Woluwe) sont conservées dans la photothèque des Archives de l’Université.
Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation
Des éliminations classiques de doublons ont été effectuées (doubles de cahiers spéciaux des charges, de dossiers de soumissions …, de documents sans rapport avec le fonds…). Nous n’avons pas conservé dans le fonds des documents purement administratifs (relevé de temps d’activité par projet et par architecte, liste de plans, règlements communaux, règlements pour les permis de bâtir…), quelques exemplaires ont cependant été conservés de manière exemplative. Les périodiques (par ex. la revue The Architect’s) et ouvrages relatifs à l’architecture ou l’urbanisme ont été redistribués dans les bibliothèques intéressées (nous en avons gardé une trace).
Accroissements
Mode de classement
Aucun inventaire sommaire n’a été remis lors du transfert du fonds aux Archives de l’Université.
À l’ouverture du fonds, il a été constaté qu’un système d’inventorisation par cote spécifique avait été mis en place par Jean Potvin pour ses différents dossiers et pro-jets architecturaux et urbanistiques. Les archives du secrétariat ne bénéficiaient pas de ce type de cotation. Le fonds était en grande majorité composé de fardes, d’enveloppes, de boîtes et de classeurs avec généralement inscrit sur ceux-ci des indications concises permettant d’identifier le contenu.
Dans la mesure du possible, la classification retenue pour le fonds a été établie dans le respect de l’organisation originelle des archives en s’autorisant toutefois des réorganisations mineures (fusion de dossiers…). Elle permet de mettre en lumière les différentes facettes de l’activité professionnelle de Jean Potvin et de son bureau d’étude.
La structure retenue s’articule autour de entrées suivantes :
À l’ouverture du fonds, il a été constaté qu’un système d’inventorisation par cote spécifique avait été mis en place par Jean Potvin pour ses différents dossiers et pro-jets architecturaux et urbanistiques. Les archives du secrétariat ne bénéficiaient pas de ce type de cotation. Le fonds était en grande majorité composé de fardes, d’enveloppes, de boîtes et de classeurs avec généralement inscrit sur ceux-ci des indications concises permettant d’identifier le contenu.
Dans la mesure du possible, la classification retenue pour le fonds a été établie dans le respect de l’organisation originelle des archives en s’autorisant toutefois des réorganisations mineures (fusion de dossiers…). Elle permet de mettre en lumière les différentes facettes de l’activité professionnelle de Jean Potvin et de son bureau d’étude.
La structure retenue s’articule autour de entrées suivantes :
- les papiers personnels de Jean Potvin (1-5) ;
- les activités de Jean Potvin au sein des différentes commissions, associations, socié-tés et organismes professionnels dont il était membre (6-33) ;
- la gestion du bureau d’architecture en distinguant les archives liées à la gestion administrative, financière et du personnel (34-51) ;
- les différents projets architecturaux (52-242), réalisés en Belgique (61-221) et les projets et missions à l’étranger (222-242) ;
- les activités professorales de Jean Potvin (243-250)
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Les archives sont consultables avec l'autorisation de l'archiviste et en accord avec le règlement en cours aux Archives de l’Université. Une vigilance par rapport au respect de la règlementation sur la vie privée et les données personnelles sera appliquée pour les dossiers des projets d'architecture.
Conditions de reproduction
Pour la reproduction des documents, les règles et les tarifs en vigueur aux Archives de l’Université catholique de Louvain sont d'application.
Langue des documents
- anglais
- français
- néerlandais
Écriture des documents
Notes sur la langue et l'écriture
En français, quelques documents en anglais et néerlandais.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Beaucoup de plans sont sur papier calque et assez fragiles.
Instruments de recherche
Thomas SMETS et Françoise MIRGUET, "Inventaire du fonds de l’architecte Jean Potvin", Louvain-la-Neuve : Archives de l'UCL, 2015.
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
On peut aussi se référer aux articles publiés en juin 1979 dans la revue Actualité de la Scénographie (n° 11) et en septembre 1979 dans la revue Architecture Belgium (n° 10) concernant le Théâtre Jean Vilar, aux articles publiés en septembre 1979 dans la revue Bâtiment (n° 143-144) concernant la mission au Japon ou encore à l’article publié en octobre 1978 dans la revue Architect Action (n° 7) relatif au projet de construction d’habitations groupées à Louvain-la-Neuve. La plupart de ces articles sont conservés dans le fonds.
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
Points d'accès
Points d'accès - Sujets
Points d'accès - Lieux
Points d'accès - Noms
- Potvin, Jean (Producteur)
- Université catholique de Louvain (Sujet)
Points d'accès - Genre
Zone du contrôle de la description
Identifiant de la description
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Les descriptions archivistiques sont conformes à la seconde édition de la "Norme générale et internationale de description archivistique" (ISAD-G, 1999). Ces descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD et respectent également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.
Statut
Final
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision, de suppression
Les descriptions archivistiques du fonds et des niveaux inférieurs ont été établies en 2009 par l'étudiant en archivistique Thomas Smets, celles-ci ont été complétées et validées par l'archiviste Françoise Mirguet. Elles ont été encodées en XML EAD par Pascale Iserbiet en janvier 2017.
Langue(s)
- français
Écriture(s)
Sources
Note de l'archiviste
Thomas Smets & Françoise Mirguet