Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Centner, Thérèse-Hélène
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
1921-c. 2000
Historique
Thérèse-Hélène Centner est née à Uccle le 16 septembre 1921. Elle vit en Sarre, où son père travaille, jusqu’en 1935. Elle achève en 1939 ses humanités gréco-latines au lycée Léonie de Waha à Liège. Elle entreprend des études universitaires à Liège au début de la Seconde Guerre mondiale mais doit les interrompre rapidement en raison de circonstances familiales malheureuses. Elle accepte un travail modeste aux usines Cockerill à Seraing qu’elle abandonne momentanément à cause d’un problème de santé. En 1949, elle reprend son travail à Cockerill et s’inscrit en octobre au Centre de formation sociale à Liège. Elle présente un mémoire sur les problèmes sociaux des jeunes en usine. Elle est diplômée auxiliaire sociale en septembre 1952. De 1953 à mai 1954, toujours en travaillant, elle suit les cours organisés par le ministère des Colonies et obtient le certificat de formation sociale coloniale. Le 1er février 1955, elle est engagée aux Charbonnages de la Luena (Congo belge), avec la mission de créer un service social. Elle entre en contact avec la population locale dans le cadre de son emploi : femmes, nourrissons, enfants et adolescents et familles entières. Elle crée également un réseau d’amis, qui deviennent bientôt ses informateurs à propos des ethnies locales qu’elle commence à étudier. Ainsi elle s’intéresse aux Baluba du Katanga, aux Basanga-Bayeke et aux Tshokwe. Ces derniers, très attachés à leurs coutumes restées intactes, feront l’objet d’une thèse de doctorat qu’elle entame à l’Ecole pratique des hautes études de Paris (1970). De juin à novembre 1960, elle reste à la Luena malgré les troubles consécutifs à la proclamation de l’indépendance du Congo. En décembre elle part pour Lubumbashi (Elisabethville) en raison du danger croissant. Elle est alors détachée au cepsi (Centre d’études des problèmes sociaux indigènes) et est chargée d’étudier les jeux de l’enfant africain au Katanga. Toutes ses notes ayant disparu lors des pillages en 1960, elle retourne sur le terrain pendant six mois. La situation s’aggravant entre l’onu et les Katangais, elle sert à la Croix-Rouge comme ambulancière. En 1962, elle est désignée pour accompagner en Belgique les premiers stagiaires africains de l’Union Minière (umhk) et leurs familles pendant une année. De retour au Katanga en juin 1963, elle est nommée secrétaire générale du cepsi. Le 12 décembre 1967, elle en devient directeur adjoint. Désormais, elle s’occupe de gestion administrative et budgétaire, des publications et des grands problèmes de développement. En 1973, étant donné sa santé défaillante, elle refuse un nouveau poste à Likasi, met fin à sa carrière à la Gécamines (Gecomin) et rentre en Europe. La date de son décès n'est pas connue (aux environs de l’an 2000).
Lieux
Statut juridique
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Contexte général
Zone des relations
Zone des points d'accès
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de la notice d'autorité
BE A4006 NA 000061
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
- ISAAR (CPF)
- RDA-FR
- AFNOR NF Z44-060
- AFNOR NF Z44-061
- AFNOR NF Z44-081
Statut
Final
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision et de suppression
- Date de production de la notice : 2009.
- Date d’encodage : 2016-12-02.
Langue(s)
Écriture(s)
Sources
BE A4006 FE 045-135 : curriculum vitae.
Notes relatives à la mise à jour de la notice
La notice d'autorité a été élaborée par l'archiviste Françoise Mirguet.
L'encodage a été effectué par l'archiviste Caroline Derauw.
L'encodage a été effectué par l'archiviste Caroline Derauw.