Zone d'identification
Cote
BE A4006 FE 045
Titre
Archives de Thérèse-Hélène Centner
Date(s)
- 1949-1976 (Production)
Niveau de description
Fonds
Étendue matérielle et support
480 art. (1,08 m.l.)
Zone du contexte
Nom du producteur
(1921-c. 2000)
Notice biographique
Thérèse-Hélène Centner est née à Uccle le 16 septembre 1921. Elle vit en Sarre, où son père travaille, jusqu’en 1935. Elle achève en 1939 ses humanités gréco-latines au lycée Léonie de Waha à Liège. Elle entreprend des études universitaires à Liège au début de la Seconde Guerre mondiale mais doit les interrompre rapidement en raison de circonstances familiales malheureuses. Elle accepte un travail modeste aux usines Cockerill à Seraing qu’elle abandonne momentanément à cause d’un problème de santé. En 1949, elle reprend son travail à Cockerill et s’inscrit en octobre au Centre de formation sociale à Liège. Elle présente un mémoire sur les problèmes sociaux des jeunes en usine. Elle est diplômée auxiliaire sociale en septembre 1952. De 1953 à mai 1954, toujours en travaillant, elle suit les cours organisés par le ministère des Colonies et obtient le certificat de formation sociale coloniale. Le 1er février 1955, elle est engagée aux Charbonnages de la Luena (Congo belge), avec la mission de créer un service social. Elle entre en contact avec la population locale dans le cadre de son emploi : femmes, nourrissons, enfants et adolescents et familles entières. Elle crée également un réseau d’amis, qui deviennent bientôt ses informateurs à propos des ethnies locales qu’elle commence à étudier. Ainsi elle s’intéresse aux Baluba du Katanga, aux Basanga-Bayeke et aux Tshokwe. Ces derniers, très attachés à leurs coutumes restées intactes, feront l’objet d’une thèse de doctorat qu’elle entame à l’Ecole pratique des hautes études de Paris (1970). De juin à novembre 1960, elle reste à la Luena malgré les troubles consécutifs à la proclamation de l’indépendance du Congo. En décembre elle part pour Lubumbashi (Elisabethville) en raison du danger croissant. Elle est alors détachée au cepsi (Centre d’études des problèmes sociaux indigènes) et est chargée d’étudier les jeux de l’enfant africain au Katanga. Toutes ses notes ayant disparu lors des pillages en 1960, elle retourne sur le terrain pendant six mois. La situation s’aggravant entre l’onu et les Katangais, elle sert à la Croix-Rouge comme ambulancière. En 1962, elle est désignée pour accompagner en Belgique les premiers stagiaires africains de l’Union Minière (umhk) et leurs familles pendant une année. De retour au Katanga en juin 1963, elle est nommée secrétaire générale du cepsi. Le 12 décembre 1967, elle en devient directeur adjoint. Désormais, elle s’occupe de gestion administrative et budgétaire, des publications et des grands problèmes de développement. En 1973, étant donné sa santé défaillante, elle refuse un nouveau poste à Likasi, met fin à sa carrière à la Gécamines (Gecomin) et rentre en Europe. La date de son décès n'est pas connue (aux environs de l’an 2000).
Institution de conservation
Histoire archivistique
Modalités d'entrée
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Le fonds est parvenu en grande partie classé, vraisemblablement par Thérèse Centner.
Il contient essentiellement ses papiers personnels (correspondance, cours, documents administratifs) ainsi que les différentes notes réunies dans le cadre de ses travaux et de ses activités au Katanga, notamment une riche documentation sur la population katangaise, en particulier sur les Tshokwe.
La colonne vertébrale de l’inventaire se base sur une logique chronologique et thématique : le travail de recherche de Thérèse Centner en vue de la réalisation d’une thèse à l'EHESS sur les Tshokwe (1-193), son départ pour le Katanga, à l’Union Minière (194-385), son activité au CEPSI-Centre d’Étude des Problèmes sociaux indigènes (386-429), les collaborations qu'elle a menées, avec l'OMEP (Organisation mondiale pour l’éducation préscolaire) et l’Université du Congo à Elisabethville (430-443). Dans une perspective thématique les auteurs ont associé à chacun de ces éléments biographiques la documentation qui semblait s’y rapporter. À la fin de l’inventaire sont répertoriés des ouvrages d’intérêt général touchant principalement le Katanga (444-481), difficiles à associer à l’une des activités de Thérèse Centner en particulier.
Il contient essentiellement ses papiers personnels (correspondance, cours, documents administratifs) ainsi que les différentes notes réunies dans le cadre de ses travaux et de ses activités au Katanga, notamment une riche documentation sur la population katangaise, en particulier sur les Tshokwe.
La colonne vertébrale de l’inventaire se base sur une logique chronologique et thématique : le travail de recherche de Thérèse Centner en vue de la réalisation d’une thèse à l'EHESS sur les Tshokwe (1-193), son départ pour le Katanga, à l’Union Minière (194-385), son activité au CEPSI-Centre d’Étude des Problèmes sociaux indigènes (386-429), les collaborations qu'elle a menées, avec l'OMEP (Organisation mondiale pour l’éducation préscolaire) et l’Université du Congo à Elisabethville (430-443). Dans une perspective thématique les auteurs ont associé à chacun de ces éléments biographiques la documentation qui semblait s’y rapporter. À la fin de l’inventaire sont répertoriés des ouvrages d’intérêt général touchant principalement le Katanga (444-481), difficiles à associer à l’une des activités de Thérèse Centner en particulier.
Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation
Les cours contenus dans le fonds ont été intégrés dans les collections de cours manuscrits CII et CIII des Archives de l'UCL.
Les invendus du bouquiniste – revues, ouvrages et opuscules non relatifs à l’Afrique et au Katanga – ont été transmis à la bibliothèque de philosophie et lettres de l'UCL.
Les doublons ont été éliminés.
Les invendus du bouquiniste – revues, ouvrages et opuscules non relatifs à l’Afrique et au Katanga – ont été transmis à la bibliothèque de philosophie et lettres de l'UCL.
Les doublons ont été éliminés.
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
- français
Écriture des documents
Notes sur la langue et l'écriture
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Instruments de recherche
- Un inventaire, très détaillé, a été réalisé dans le cadre du cours d’archivéconomie (hist 2530) pendant l’année académique 2001-2002 par Emmanuel Callewaert, Marie-Claire d’Haeyer, Catherine Thomas, Inventaire des papiers de Thérèse-Hélène Centner, Louvain-la-Neuve, 2002.
- En 2009, une version simplifiée de cet inventaire a été réalisée lors du reconditionnement du fonds par Françoise Mirguet.
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
Points d'accès
Points d'accès - Sujets
Points d'accès - Lieux
Points d'accès - Noms
- Centner, Thérèse-Hélène (Producteur)
Points d'accès - Genre
Zone du contrôle de la description
Identifiant de la description
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Les descriptions archivistiques sont conformes à la seconde édition de la "Norme générale et internationale de description archivistique" (ISAD-G, 1999). Ces descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD et respectent également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.
Statut
Final
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision, de suppression
Les descriptions archivistiques du fonds et des niveaux inférieurs ont été établies en 2002 par par les étudiants Emmanuel Callewaert, Marie-Claire d’Haeyer et Catherine Thomas. Elles ont été revues en 2009 par l'archiviste Françoise Mirguet. Finalement, elles ont été encodées en XML EAD par l'archiviste Caroline Derauw en décembre 2016.
Langue(s)
- français
Écriture(s)
Sources
Note de l'archiviste
Emmanuel Callewaert, Marie-Claire d’Haeyer, Catherine Thomas & Françoise Mirguet