Identity area
Type of entity
Person
Authorized form of name
Hupin, Gérard
Parallel form(s) of name
Standardized form(s) of name according to other rules
Other form(s) of name
Identifiers for corporate bodies
Description area
Dates of existence
1905-1978
History
Gérard Hupin est né à Binche le 16 septembre 1905. Après des études en droit à l’ucl, il devient avocat, d’abord au Barreau de Charleroi (1934), ensuite à la Cour d’appel de Bruxelles. Toute sa vie durant, cette profession sera exercée en parallèle à de nombreuses autres activités. Dès 1939, la Fédération des Associations des Cercles Catholiques (facc) le nomme délégué pour Charleroi.
Au milieu des années 1920, il rencontre la pensée de Charles Maurras, et il en est à jamais marqué. À celui qui reste jusqu’à sa mort son maître spirituel, il consacre un livre, « Un grand défenseur de la civilisation : Charles Maurras » paru en 1956.
Durant la deuxième guerre mondiale, il prend une part active en tant que militaire avant de connaître le sort de prisonnier de guerre. Il deviendra par la suite administrateur de la Ligue des Vétérans de Léopold iii.
Déjà député suppléant à la veille de la guerre, il postule le même poste aux élections législatives de 1946 sur la liste psc à Charleroi. Il s’affirme dès lors comme l’un des dirigeants de groupements royalistes les plus actifs. En 1961, il crée son propre parti. Le Parti National se présente aux élections de 1961 mais y subit un échec. Parallèlement est créé sous la direction de Gérard Hupin un journal mensuel, « La Nation Belge » qui sera le porte-parole du parti. Ce périodique affichera une tendance pamphlétaire à l’accent salazarien. En 1964 le pn se représente aux élections communales notamment à Uccle où il s’est allié le Rassemblement Démocratique Bruxellois (rdb). Enfin en 1968, Gérard Hupin s’inscrit, pour les élections législatives, sur une liste plp qui tente de réunir autour d’elle l’union des Belges.
Outre son livre sur Charles Maurras déjà cité, il est l’auteur d’autres œuvres : en 1952 « Bénélux oui ! mais Belges d’abord ! ». Il publie en 1956 « Voyages au pays des dieux » qui reprend ses impressions sur la Grèce. Son dernier ouvrage en 1972 porte le titre « Victime de la subversion : une grande reine Marie-Antoinette ». Il est par ailleurs membre des « Scriptores Catholici » du Pen Club et également de l’Association des écrivains belges. Gérard Hupin participe d’ailleurs à de nombreuses associations qui reprennent ses intérêts. Sa correspondance avec Paul Rhor nous montre son appartenance au Centre Indépendant et au Cercle de Politique Étrangère. Gérard Hupin porte un regard observateur sur l’Europe. Il est notamment délégué pour la Belgique du Centre européen de coordination et administrateur de l’association « Espagne-Belgique ».
La rtb est un autre de ses pôles d’intérêt. Il écrit en 1968 une lettre ouverte au Premier ministre sur le non-respect de l’objectivité au sein de la télévision belge.
Gérard Hupin s’éteint le 15 février 1978 après une longue maladie.
Au milieu des années 1920, il rencontre la pensée de Charles Maurras, et il en est à jamais marqué. À celui qui reste jusqu’à sa mort son maître spirituel, il consacre un livre, « Un grand défenseur de la civilisation : Charles Maurras » paru en 1956.
Durant la deuxième guerre mondiale, il prend une part active en tant que militaire avant de connaître le sort de prisonnier de guerre. Il deviendra par la suite administrateur de la Ligue des Vétérans de Léopold iii.
Déjà député suppléant à la veille de la guerre, il postule le même poste aux élections législatives de 1946 sur la liste psc à Charleroi. Il s’affirme dès lors comme l’un des dirigeants de groupements royalistes les plus actifs. En 1961, il crée son propre parti. Le Parti National se présente aux élections de 1961 mais y subit un échec. Parallèlement est créé sous la direction de Gérard Hupin un journal mensuel, « La Nation Belge » qui sera le porte-parole du parti. Ce périodique affichera une tendance pamphlétaire à l’accent salazarien. En 1964 le pn se représente aux élections communales notamment à Uccle où il s’est allié le Rassemblement Démocratique Bruxellois (rdb). Enfin en 1968, Gérard Hupin s’inscrit, pour les élections législatives, sur une liste plp qui tente de réunir autour d’elle l’union des Belges.
Outre son livre sur Charles Maurras déjà cité, il est l’auteur d’autres œuvres : en 1952 « Bénélux oui ! mais Belges d’abord ! ». Il publie en 1956 « Voyages au pays des dieux » qui reprend ses impressions sur la Grèce. Son dernier ouvrage en 1972 porte le titre « Victime de la subversion : une grande reine Marie-Antoinette ». Il est par ailleurs membre des « Scriptores Catholici » du Pen Club et également de l’Association des écrivains belges. Gérard Hupin participe d’ailleurs à de nombreuses associations qui reprennent ses intérêts. Sa correspondance avec Paul Rhor nous montre son appartenance au Centre Indépendant et au Cercle de Politique Étrangère. Gérard Hupin porte un regard observateur sur l’Europe. Il est notamment délégué pour la Belgique du Centre européen de coordination et administrateur de l’association « Espagne-Belgique ».
La rtb est un autre de ses pôles d’intérêt. Il écrit en 1968 une lettre ouverte au Premier ministre sur le non-respect de l’objectivité au sein de la télévision belge.
Gérard Hupin s’éteint le 15 février 1978 après une longue maladie.
Places
Legal status
Functions, occupations and activities
Mandates/sources of authority
Internal structures/genealogy
General context
Relationships area
Access points area
Occupations
Control area
Authority record identifier
BE A4006 NA 000311
Institution identifier
Rules and/or conventions used
- ISAAR (CPF)
- RDA-FR
- AFNOR NF Z44-060
- AFNOR NF Z44-061
- AFNOR NF Z44-081
Status
Final
Level of detail
Partial
Dates of creation, revision and deletion
- Date de production de la notice : 2009.
- Date d’encodage : 2016-12-01.
Language(s)
Script(s)
Sources
Maintenance notes
La notice d'autorité a été élaborée par l'archiviste Françoise Mirguet.
L'encodage a été effectué par l'archiviste Caroline Derauw.
L'encodage a été effectué par l'archiviste Caroline Derauw.