Fonds FD CEHEC-A07 - Papiers de Philippe Duvieusart

Zone d'identification

Cote

BE A4006 FD CEHEC-A07

Titre

Papiers de Philippe Duvieusart

Date(s)

  • 1955-2008 (Production)

Niveau de description

Fonds

Étendue matérielle et support

148 art. (4.4 m.l.)

Zone du contexte

Nom du producteur

(1932-)

Notice biographique

Philippe Duvieusart (né le 6 août 1932), économiste, conseiller industriel, banquier et consultant, est le fils de l’ancien Premier Ministre Jean Duvieusart et frère de l’ancien député Étienne Duvieusart. Une fois son doctorat en droit terminé (1954), il entame une formation en économie qui le mènera d’abord à l’UCL, où il décroche une licence en sciences économiques en 1955, puis à l’University of California (Berkeley, USA), où il réalise un Master of Art in Economics en 1956.
Après s’être inscrit deux ans au Barreau de Bruxelles (1954-1955 et 1956-1957), un stage à l’ONU (1955) et un mandat d’assistant à l’UCL (1956-1957), c’est à Washington, et plus particulièrement à la Société Financière Internationale (Groupe Banque Mondiale), que Philippe Duvieusart entame sa carrière. Il y occupera, entre 1959 et 1965, les postes successifs d’Investment assistant, investment officer puis de chef de division. Son travail consistait alors en : « la recherche de nouvelles affaires, l’étude de plans d’investissements industriels, la
négociation des programmes et accords de financement, la présentation des propositions au Conseil d’Administration, l’administration des investissements, l’étude des prix auxquels la
Société est disposée à vendre les investissements en portefeuille à des investisseurs privés […] et la négociation de ces ventes »(1).

En 1965, Philippe Duvieusart sera recruté par la Krédietbank sa Luxembourgeoise (KBL), pour y occuper les fonctions de directeur-adjoint (1965-1969) puis de directeur (1969-1973). Il continuera ensuite sa carrière de banquier dans le Groupe IPPA, où il sera président-directeur général de la Banque. Entré en fonction en 1973, il quitte le groupe IPPA dès 1974 pour rejoindre la Société Financière des Caoutchoucs, dont il sera le conseiller (1974-1988). Suite à un changement de génération au sein de l’entreprise, il quittera le groupe pour fonder un cabinet de consultance, spécialisé dans les relations avec les institutions européennes (1988-2003). Philippe Duvieusart y réalisa trois activités principales : des missions pour le compte des Communautés européennes, du lobbying auprès de ces mêmes Communautés, et enfin, de manière moindre, du conseil financier, principalement pour d’anciens contacts. S’il arrêta ses activités de consultant le 31 décembre 2003, il fut encore actif comme administrateur de la Société Régionale d’Investissement de Bruxelles jusqu’en 2007, mandat qu’il détenait depuis 1990.

(1) DUVIEUSART Philippe, "Notes sur la Société Financière Internationale et les fonctions occupées", 1965.

Histoire archivistique

Le 9 mai 2009, le CEHEC reçoit une partie des archives de Philippe Duvieusart des suites de son déménagement. Le producteur a rassemblé lui-même ses archives et les a fait parvenir dans des caisses en cartons. Les archives qui n'ont pas été transmise à ce moment sont toujours chez Philippe Duvieusart.

Modalités d'entrée

Donation de Philippe Duvieusart au CEHEC en 2009.

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Les archives conservées dans ce fonds couvrent la période 1955-2008 et sont principalement relatives aux diverses occupations professionnelles de Philippe Duvieusart, particulièrement son rôle de consultant. En effet, la majorité des documents concernant les missions effectuées par le producteur pour les Communautés Européennes sont présents dans le fond. Signalons toutefois qu’une partie des archives du cabinet de consultance n’est pas présente dans le fonds. À savoir les papiers relatifs à la fonction de lobbyiste pour la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (FOP) et de tout ce qui concerne le conseil financier. De la même manière, Philippe Duvieusart possède encore la plupart de ses archives relatives à ses autres occupations professionnelles, malgré que nous en conservions quelques-unes ici, qui sont toutefois plus des particularités que la norme. À noter Les archives conservées dans ce fonds couvrent la période 1955-2008 et sont principalement relatives aux diverses occupations professionnelles de Philippe Duvieusart, particulièrement son rôle de consultant. En effet, la majorité des documents concernant les missions effectuées par le producteur pour les Communautés Européennes sont présents dans le fonds. Signalons toutefois qu’une partie des archives du cabinet de consultance n’est pas présente dans le fonds. À savoir les papiers relatifs à la fonction de lobbyiste pour la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (FOP) et de tout ce qui concerne le conseil financier. De la même manière, Philippe Duvieusart possède encore la plupart de ses archives relatives à ses autres occupations professionnelles, malgré que nous en conservions quelques-unes ici, qui sont toutefois plus des particularités que la norme. À noter les archives conservées dans ce fonds couvrent la période 1955-2008 et sont principalement relatives aux diverses occupations professionnelles de Philippe Duvieusart, particulièrement son rôle de consultant. En effet, la majorité des documents concernant les missions effectuées par le producteur pour les Communautés Européennes sont présents dans le fonds. Signalons toutefois qu’une partie des archives du cabinet de consultance n’est pas présente dans le fonds. À savoir les papiers relatifs à la fonction de lobbyiste pour la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (FOP) et de tout ce qui concerne le conseil financier. De la même manière, Philippe Duvieusart possède encore la plupart de ses archives relatives à ses autres occupations professionnelles, malgré que nous en conservions quelques-unes ici, qui sont toutefois plus des particularités que la norme. À noter cependant, l’exception du mandat de Philippe Duvieusart à la Banque IPPA, qui est bien documenté.

Le fonds Philippe Duvieusart intéressera les chercheurs travaillant sur l’Amérique latine et centrale, la Société Financière Internationale (Groupe Banque Mondiale), ou encore sur l’Europe et ses relations avec le continent américain. Et ce principalement pour les années 1950-1960 et pour les années 1980-1990, soit respectivement lorsque Philippe Duvieusart travailla à la Société Financière Internationale, puis comme consultant (missions dans le cadre de programmes de coopération UE-Amérique latine). Par ailleurs, le chercheur se penchant sur l’histoire bancaire et/ou l’histoire de la Banque IPPA pourra trouver dans ce fonds des informations intéressantes, même si cela ne couvre que l’année 1973. Quant aux archives qui se trouvent encore chez le producteur et qui pourraient venir compléter le fonds existant, elles devraient également intéresser le chercheur en histoire économique et bancaire (Alliance fund, KBL, conseil financier, mandat à la SRIB…) et/ou en histoire de l’Amérique latine et centrale (Fondation Lampadia, activité à la Société Financière Internationale, …). Le chercheur en études européennes ne sera pas en reste, puisque Philippe Duvieusart conserve encore des documents sur son activité de lobbyiste pour la FOP et sur son rôle dans la création de la Chapelle pour l’Europe.
Une des originalités de ce fonds est qu’il contient de nombreux documents internes de différentes institutions (UE, organisations internationales), habituellement non diffusés. Pour prendre un exemple, on trouvera ici une quantité importante de comptes rendus de réunions du Staff investement committee de la Société Financière Internationale ou des propositions d’investissements soumises au Conseil des directeurs de la même institution à la fin des années 50, début des années 60. En outre, ce fonds peut aussi permettre au chercheur de reconstituer des processus internes de certains programmes. En effet, de nombreux mémorandums opérationnels, qui ont pour but de décrire comment telle opération doit être menée, ont été conservés. Enfin, les archives produites par Philippe Duvieusart dans le cadre de sa société de consultance pourraient également se révéler précieuses dans le sens où elles constituent souvent un ensemble documentaire conséquent rassemblé par le producteur pour mener à bien sa mission. Si l’on voit directement l’intérêt de pouvoir prendre connaissance d’un corpus documentaire déjà (en partie) rassemblé et complété avec de nombreuses coupures de journaux, l’autre attrait pour le chercheur est qu’il a à disposition des rapports confidentiels, qu’il aurait probablement eu du mal d’obtenir autrement.

Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation

Le tri des archives n’a pas été réalisé de manière uniforme. Les papiers qui étaient relatifs aux missions effectuées par Philippe Duvieusart pour les Communautés étaient plus ou moins bien rangés dans des caisses, et n’étaient pas mélangés. Dans ce cas, le tri a suivi l’ordre du producteur. Dans le même ordre d’idée, certains autres documents (comme ceux concernant la Banque IPPA) étaient plus ou moins bien identifiés et ont été triés suivant le « classement » de Philippe Duvieusart. À l’inverse, de nombreuses caisses contenaient divers documents qui n’avaient pas de liens entre eux. Dans la mesure du possible, les pièces ont été rassemblées
suivant les fonctions occupées par Philippe Duvieusart. Cependant, cette démarche n’était pas toujours possible, soit parce qu’il s’agissait d’une documentation rassemblée par Philippe Duvieusart pour son information en dehors de son activité professionnelle, soit parce que l’état de classement du fonds ne permettait pas de définir l’origine des papiers ou soit parce que certaines pièces ont été rassemblées dans le cadre de deux occupations différentes. C’est par exemple le cas pour la documentation relative à l’investissement en Belgique et à l’étranger, qui a été collectée par Philippe Duvieusart tant dans le cadre de son mandat d’administrateur à la SRIB que pour ses activités de conseil financier. En conséquence, l’inventaire comporte une rubrique intitulée « documents n’étant pas liés à une activité professionnelle », où les documents ont été rassemblés par thème.
Quant aux éliminations, elles ont principalement concerné les doubles et les nombreuses brochures, particulièrement d’institutions internationales, qui pouvaient être aisément consultables ailleurs. Le fonds contenait également de nombreux ouvrages et rapports annuels. Les ouvrages ont été sortis du fonds et ont fait l’objet d’un relevé, qui figure en annexe de l'inventaire papier (Annexe 1). Concernant l’importante collection de rapports annuels d’entreprises, elle n’a pas non plus été conservée dans le fonds et a été répertoriée en annexe.

Accroissements

De nombreux documents se trouvent encore chez Philippe Duvieusart. Un agrandissement du fonds est fort probable, d’autant plus que le producteur y semble disposé.

Mode de classement

L’inventaire est subdivisé en quatre parties. La première partie est la plus importante et concerne les papiers produits par Philippe Duvieusart dans le cadre de ses activités professionnelles, depuis ses débuts à la Société Financière Internationale jusqu’à son activité de consultant. La deuxième partie est, elle, consacrée à des documents n’ayant pas été produits ou rassemblés dans le cadre d’une activité professionnelle particulière. On y trouvera par exemple des documents relatifs à l’intérêt de Philippe Duvieusart pour l’Europe,
l’économie ou le développement. Comme il a été précisé, il est possible que certains documents aient été amassés lors d’une des activités professionnelles de P. Duvieusart, mais l’état de classement de certaines caisses ne permettait pas de le déterminer. Les deux dernières parties, actuellement de moindre importance, renferment d’une part les écrits de Philipe Duvieusart et d’autre part des documents privés et familiaux.

Il a été pointé à plusieurs reprises que Philippe Duvieusart n’avait, à l’heure actuelle, confiée qu’une partie des ses archives au CEHEC. Étant donné la probabilité qu’il remette prochainement au CEHEC d’autres de ses archives, cette possibilité a été intégrée à l’inventaire. Celui-ci renseigne ainsi de nombreuses subdivisions qui sont à l’heure actuelle vides ou dont la majorité des documents se trouvent encore chez le producteur. Ces descriptions « fantômes » (du moins à l’heure actuelle) sont suivies du signe suivant : « * ». L’inventaire a donc été conçu pour que les relevés des prochains dépôts puissent s’y intégrer naturellement, pour former un tout cohérent.

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d’accès

Le fonds est librement consultable dans les conditions fixées par le règlement des visiteurs en vigueur aux Archives de l'Université : https://uclouvain.be/fr/decouvrir/archives/conditions-de-consultation.html . Afin de préparer au mieux la consultation des documents, il est toujours préférable de contacter les Archives de l’UCLouvain : archives@uclouvain.be.

Conditions de reproduction

La reproduction (photocopies ou saisies numériques) des archives est autorisée uniquement dans le cadre d’un usage privé ou scientifique avec l’accord de l’archiviste et dans le respect des règles et tarifs en vigueur aux Archives de l’Université. La reproduction est réalisée de manière « fragmentaire », en toute innocuité pour le document et dans le respect de la législation en matière de droit d’auteurs. Une copie de ces prises de vue doit être déposée aux Archives.

Langue des documents

  • espagnol
  • français

Écriture des documents

Notes sur la langue et l'écriture

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Instruments de recherche

Instrument de recherche téléversé

Zone des sources complémentaires

Existence et lieu de conservation des originaux

Existence et lieu de conservation des copies

Unités de description associées

Descriptions associées

Zone des notes

Identifiant(s) alternatif(s)

Points d'accès

Points d'accès - Lieux

Points d'accès - Noms

Points d'accès - Genre

Zone du contrôle de la description

Identifiant de la description

Identifiant du service d'archives

Archives de l'Université catholique de Louvain

Règles et/ou conventions utilisées

Dans la mesure du possible, les règles des Archives du Royaume ont été suivies (Directives relatives au contenu et à la forme d’un inventaire d’archives, 2008).

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision, de suppression

Le tri et l’inventoriage de ce fonds ont été réalisés par Quentin Jouan au cours de l’année académique 2010-2011, dans le cadre d’un stage de 90 heures dans un centre d’archives privées (en l’occurrence le CEHEC). Ce stage prenait place dans la première année du Master en Histoire à l’UCL, finalité spécialisée en Histoire et Archives, et a été encadré par Mme Mirguet, archiviste-directrice adjointe du Service des Archives de l’Université. Les descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD par les étudiants Mathis Gatelier, Alexandra Salvesen, Marie Chaffourreaux, Perrine Steinier, Eloïse Ferdin et Théo Wouters en décembre 2024, sous la supervision de l'archiviste Caroline Derauw.

Langue(s)

  • français

Écriture(s)

Sources

La description générale de l’inventaire se base sur des documents fournis par Philippe Duvieusart, principalement son CV (voir en annexe), ainsi que sur un entretien (23 mars 2011) et de la correspondance entre le producteur et l’auteur.

Note de l'archiviste

Quentin Jouan

Zone des entrées