Zone d'identification
Cote
BE A4006 FI 376-22
Titre
Architecture et musées
Date(s)
- 1983 (Production)
Niveau de description
Pièce
Étendue matérielle et support
1 chemise, 80 p.
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
Assistante à l'Université catholique de Louvain.
Nom du producteur
(1935-2021)
Notice biographique
Emile Verhaegen, ingénieur architecte, professeur à l'Université catholique de Louvain.
Nom du producteur
(1938-2004)
Notice biographique
Ignace Paul Jacques Marguerite Vandevivere (26/11/1938, Ypres – 06/07/2004, Woluwe-Saint-Pierre), historien de l’art, professeur à l’UCL, directeur et fondateur du Musée de Louvain-la-Neuve, membre de l’Academie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique (Classe des Beaux-Arts), Commandeur de l’Ordre de Léopold.
Fils de Paul Vandevivere, chef de bureau et administrateur territorial de l’ancienne colonie belge, et de Gabrielle Platteau, il passe les premières années de son enfance dans la région de l’Uturi, au Congo, et y commence sa scolarité au pensionnat de Fataki. Il retourne en Belgique avec sa famille vers l’âge de huit ans et fréquente successivement le collège Saint-Grégoire à Gand, l’Athenée Robert Catteau à Bruxelles et le Collège Saint-Pierre à Jette où il achève ses humanités gréco-latines.
En 1956, il s’inscrit comme étudiant à l’UCL et y termine ses études en histoire de l’art et archéologie en 1962. Son mémoire de licence « Fonts baptismaux et bénitiers en laiton fondu aux Pays-Bas Méridionaux (XVe – XVIIe siècles) », dirigé par le professeur Jacques de Lavalleye (1900-1974) lui vaut une Grande Distinction. Il obtient la même année son diplôme d’Agrégé de l’enseignement secondaire supérieur. Ses recherches doctorales le mènent souvent en Espagne : à Palencia, Valladolid, Salamanque, Madrid, Burgos, Barcelone dès 1962 à 1966. En 1964, il devient l’assistant du professeur Jacques de Lavalleye et épouse le 26 décembre de la même année, à Mons, Francine Marot, également historienne de l’art et enseignante. De leur union nait le 17 juin 1966 un fils, Pierre. En 1966, il soutient sa thèse de doctorat en histoire de l’art « Le retablo mayor de la cathédrale de Palencia et la retable de la chapelle Sainte-Anne de l’église paroissiale de Cervera de Pisuerga. Leur signification dans l’œuvre de Juan de Flandes » qui lui vaut la Plus Grande Distinction. Elle paraît dès 1967 dans le dixième volume du Corpus de la peinture des anciens Pays-Bas méridionaux au XVe siècle .
Depuis 1960, il est engagé comme collaborateur scientifique, sans rémunération, au Centre National de Recherche « Primitifs Flamand ». C’est dans ce cadre qu’en février 1961, il accomplit une toute première mission à l’étranger à Paris et à Chantilly pour la préparation du Corpus des Primitifs flamands conservés par l’Institut de France. Il assure l’année suivante la codirection de la mission organisée par le Centre National de Recherche « Primitifs Flamand » en vue de préparer le Corpus des Primitifs Flamands conservés à la Cathédrale de Palencia et dans l’église de Cervera de Pisuerga. Au terme de cette mission, il est nommé membre correspondant de la société « Tello Tellés de Meneses » de Palencia.
Ayant brillamment réussi sa thèse de doctorat, il est nommé chargé de cours associé à l’UCL en 1966. Son enseignement sera interrompu en l969 par un rappel à l’armée, comme officier de réserve. En 1970, il est nommé chargé de cours et se voit attribuer une importante série de cours. La même année, il est également nommé responsable du Centre d’Histoire des Arts et du Relief (CHAR). En 1972, il est nommé professeur et en 1976, professeur ordinaire. Il enseigne et publie dans les domaines suivants : l’esthétique et iconologie de la peinture et de la sculpture du moyen âge des temps modernes et de l’époque contemporaine, la technologie des arts plastiques et histoire des techniques, les arts populaires, les arts du métal et la muséologie. Son enseignement était original, il insistait sur l’observation directe, débouchant sur une analyse critique, sans cependant négliger les sources écrites et notamment les textes théoriques et les écrits des peintres ou des sculpteurs, mais la technologie lui paraissait essentielle, c’est pourquoi il invitait ses étudiants à s’initier au travail du métal dans des ateliers, comme celui de Félix Roulin à la Cambre, mais aussi à prendre part aux recherches de l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA). C’est dans cette voie qu’il faut situer la fondation des Ateliers de Maredret en 1971, avec la collaboration de Félix Roulin, ceux-ci permettent, jusqu’en 1975, à nombre d’étudiants et à quelques autres amateurs, de s’initier pendant l’été à diverses techniques : le bronze, la céramique, la gravure, la sérigraphie, les textiles, la forge, etc. C’est également dans le cadre de son enseignement qu’en 1975 et 1977, il séjourne à l’Université de Bujumbura, au Burundi, avec son collègue historien Claude Bruneel . Il a également en charge, de 1980 à 1992, un cours d’initiation à l’histoire de l’art destiné aux pensionnaires de la Chapelle musicale Reine Élisabeth. Parallèlement, Robert Delevoy, directeur de La Cambre, l’invite, de 1980 à 1983 à faire un cours de Technologie générale dans son établissement .
Le 5 juin 1975, il est élu membre correspondant de l’Académie royale des Sciences, Lettres et Beaux-Arts de Belgique, dans la Classe des Beaux-Arts, Section d’histoire et de critique. Il est élu président de l’Institut supérieur d’Archéolgie et d’Histoire de l’Art le 22 novembre 1978, jusqu’en 1982. C’est lors de sa présidence que le transfert vers Louvain-la-Neuve de la section francophone de l’Université catholique de Louvain s’opère. En 1979, il fonde le Musée de Louvain-la-Neuve, encore appelé Musée de l’Institut supérieur d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, concrétisant de nombreuses années de travail, et en devient le directeur. Il occupera cette fonction jusqu’à son décès en 2004. C’est principalement parce qu’il occupe cette double charge de professeur à l’UCL et de directeur du musée qu’il est appelé à participer à de nombreux jurys et commissions scientifiques dans de grandes institutions et associations telles que : les Musées royaux des Beaux-Arts, les Musées royaux d’art et d’histoire, le Musée royal de Mariemont, l’A.S.B.L. Bibliotheca Wiltockiana, l’IRPA, etc. En 1985, il assure le Commisariat général de l’exposition « Juan de Flandes », lors d’Europalia Espagne, à Bruges et Louvain-la-Neuve. C’est également sous sa direction que la même exposition est présentée au Musée du Prado à Madrid. Suite à cette action, il est nommé alors Commandeur de l’Ordre de Léopold. Probablement suite à ce succès, il est nommé commissaire en 1991 pour Europalia Portugal.
Fils de Paul Vandevivere, chef de bureau et administrateur territorial de l’ancienne colonie belge, et de Gabrielle Platteau, il passe les premières années de son enfance dans la région de l’Uturi, au Congo, et y commence sa scolarité au pensionnat de Fataki. Il retourne en Belgique avec sa famille vers l’âge de huit ans et fréquente successivement le collège Saint-Grégoire à Gand, l’Athenée Robert Catteau à Bruxelles et le Collège Saint-Pierre à Jette où il achève ses humanités gréco-latines.
En 1956, il s’inscrit comme étudiant à l’UCL et y termine ses études en histoire de l’art et archéologie en 1962. Son mémoire de licence « Fonts baptismaux et bénitiers en laiton fondu aux Pays-Bas Méridionaux (XVe – XVIIe siècles) », dirigé par le professeur Jacques de Lavalleye (1900-1974) lui vaut une Grande Distinction. Il obtient la même année son diplôme d’Agrégé de l’enseignement secondaire supérieur. Ses recherches doctorales le mènent souvent en Espagne : à Palencia, Valladolid, Salamanque, Madrid, Burgos, Barcelone dès 1962 à 1966. En 1964, il devient l’assistant du professeur Jacques de Lavalleye et épouse le 26 décembre de la même année, à Mons, Francine Marot, également historienne de l’art et enseignante. De leur union nait le 17 juin 1966 un fils, Pierre. En 1966, il soutient sa thèse de doctorat en histoire de l’art « Le retablo mayor de la cathédrale de Palencia et la retable de la chapelle Sainte-Anne de l’église paroissiale de Cervera de Pisuerga. Leur signification dans l’œuvre de Juan de Flandes » qui lui vaut la Plus Grande Distinction. Elle paraît dès 1967 dans le dixième volume du Corpus de la peinture des anciens Pays-Bas méridionaux au XVe siècle .
Depuis 1960, il est engagé comme collaborateur scientifique, sans rémunération, au Centre National de Recherche « Primitifs Flamand ». C’est dans ce cadre qu’en février 1961, il accomplit une toute première mission à l’étranger à Paris et à Chantilly pour la préparation du Corpus des Primitifs flamands conservés par l’Institut de France. Il assure l’année suivante la codirection de la mission organisée par le Centre National de Recherche « Primitifs Flamand » en vue de préparer le Corpus des Primitifs Flamands conservés à la Cathédrale de Palencia et dans l’église de Cervera de Pisuerga. Au terme de cette mission, il est nommé membre correspondant de la société « Tello Tellés de Meneses » de Palencia.
Ayant brillamment réussi sa thèse de doctorat, il est nommé chargé de cours associé à l’UCL en 1966. Son enseignement sera interrompu en l969 par un rappel à l’armée, comme officier de réserve. En 1970, il est nommé chargé de cours et se voit attribuer une importante série de cours. La même année, il est également nommé responsable du Centre d’Histoire des Arts et du Relief (CHAR). En 1972, il est nommé professeur et en 1976, professeur ordinaire. Il enseigne et publie dans les domaines suivants : l’esthétique et iconologie de la peinture et de la sculpture du moyen âge des temps modernes et de l’époque contemporaine, la technologie des arts plastiques et histoire des techniques, les arts populaires, les arts du métal et la muséologie. Son enseignement était original, il insistait sur l’observation directe, débouchant sur une analyse critique, sans cependant négliger les sources écrites et notamment les textes théoriques et les écrits des peintres ou des sculpteurs, mais la technologie lui paraissait essentielle, c’est pourquoi il invitait ses étudiants à s’initier au travail du métal dans des ateliers, comme celui de Félix Roulin à la Cambre, mais aussi à prendre part aux recherches de l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA). C’est dans cette voie qu’il faut situer la fondation des Ateliers de Maredret en 1971, avec la collaboration de Félix Roulin, ceux-ci permettent, jusqu’en 1975, à nombre d’étudiants et à quelques autres amateurs, de s’initier pendant l’été à diverses techniques : le bronze, la céramique, la gravure, la sérigraphie, les textiles, la forge, etc. C’est également dans le cadre de son enseignement qu’en 1975 et 1977, il séjourne à l’Université de Bujumbura, au Burundi, avec son collègue historien Claude Bruneel . Il a également en charge, de 1980 à 1992, un cours d’initiation à l’histoire de l’art destiné aux pensionnaires de la Chapelle musicale Reine Élisabeth. Parallèlement, Robert Delevoy, directeur de La Cambre, l’invite, de 1980 à 1983 à faire un cours de Technologie générale dans son établissement .
Le 5 juin 1975, il est élu membre correspondant de l’Académie royale des Sciences, Lettres et Beaux-Arts de Belgique, dans la Classe des Beaux-Arts, Section d’histoire et de critique. Il est élu président de l’Institut supérieur d’Archéolgie et d’Histoire de l’Art le 22 novembre 1978, jusqu’en 1982. C’est lors de sa présidence que le transfert vers Louvain-la-Neuve de la section francophone de l’Université catholique de Louvain s’opère. En 1979, il fonde le Musée de Louvain-la-Neuve, encore appelé Musée de l’Institut supérieur d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, concrétisant de nombreuses années de travail, et en devient le directeur. Il occupera cette fonction jusqu’à son décès en 2004. C’est principalement parce qu’il occupe cette double charge de professeur à l’UCL et de directeur du musée qu’il est appelé à participer à de nombreux jurys et commissions scientifiques dans de grandes institutions et associations telles que : les Musées royaux des Beaux-Arts, les Musées royaux d’art et d’histoire, le Musée royal de Mariemont, l’A.S.B.L. Bibliotheca Wiltockiana, l’IRPA, etc. En 1985, il assure le Commisariat général de l’exposition « Juan de Flandes », lors d’Europalia Espagne, à Bruges et Louvain-la-Neuve. C’est également sous sa direction que la même exposition est présentée au Musée du Prado à Madrid. Suite à cette action, il est nommé alors Commandeur de l’Ordre de Léopold. Probablement suite à ce succès, il est nommé commissaire en 1991 pour Europalia Portugal.
Institution de conservation
Histoire archivistique
Modalités d'entrée
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Réalisé par Françoise Bradfer. Dossier présenté par Emile Verhaegen, avec la collaboration d'Ignace Vandevivere (directeur du musée de Louvain-la-Neuve), Bernard Van den Driessche (conservateur du musée de Louvain-la-Neuve), des étudiants de 4e année ingénieur civil, José Flémal (dessinateur) et Françoise D'Aoust (pour la dactylographie). Publié par le CRA et édité à l'occasion de l'exposition "des musées au musée", musée de Louvain-la-Neuve, 15 avril-15 mai 1983.
Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation
Un exemplaire identique a été extrait du fonds et ajouté à la collection CO 003 UCL, rubrique Musée de Louvain-la-Neuve.
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
Écriture des documents
Notes sur la langue et l'écriture
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
La publication fait 20 f° (certaines pages ne sont pas recto-verso).
Instruments de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
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Points d'accès - Noms
- Bradfer, Françoise (Producteur)
- Verhaegen, Emile (Producteur)
- Vandevivere, Ignace (Producteur)