Identity area
Reference code
BE A4006 FI 113
Title
Archives concernant Désiré-Joseph Mercier, conservées par l'Institut supérieur de philosophie
Date(s)
Level of description
Subfonds
Extent and medium
Context area
Name of creator
(1851-1926)
Biographical history
Désiré-Joseph Mercier est né à Braine-l’Alleud le 22 novembre 1851. Il meurt à Bruxelles le 23 janvier 1926.
Cinquième enfant d’une famille bourgeoise qui en comptera sept, il n’a pas encore dix ans qu’il est déjà orphelin de père. Après des études classiques à Malines au Collège Saint-Rombaut, il entre à 17 ans, au Petit séminaire de cette ville car il désire être prêtre. En 1873, il prend la direction de Louvain et de sa Faculté de théologie où il obtient, en 1877, le grade de licencié. Le 4 avril 1874, il reçoit l’ordination sacerdotale et célèbre le lendemain sa première messe dans sa ville natale.
De 1877 à 1882, il est professeur de philosophie au Petit séminaire à Malines où il enseigne la logique et la psychologie aux séminaristes. Il est appelé à Louvain en 1882 par le recteur Pieraerts, son ancien directeur d’école au Collège Saint-Rombaut, pour occuper la nouvelle chaire de philosophie thomiste, réclamée en 1880 par le pape Léon XIII aux évêques de Belgique. À l’origine, ce cours, rattaché à la Faculté de théologie, est libre et il connaît un grand succès. Le premier doctorat en philosophie thomiste est décerné en 1885. Mercier se rend vite compte qu’il ne peut suffire à la tâche dans son projet de mettre sur pied la nouvelle discipline que l’on nommera « néothomiste » et « néoscolastique ». Aussi, forge-t-il le projet de créer un Institut. Léon XIII entre pleinement dans ses vues, nomme Mercier président et le charge d’organiser, bâtir et administrer ce nouvel Institut (1889). Mercier viendra à bout des innombrables difficultés qui vont surgir, d’ordre personnel, financier, philosophique, professoral et autres.
Le programme des cours 1894-1895 de l’Université catholique de Louvain voit figurer la reconnaissance de cette nouvelle École Saint-Thomas sous le vocable « Institut supérieur de philosophie » et les statuts reçoivent enfin l’approbation pontificale en juillet 1895. Avec l’accord du pape (27 juillet 1892), il créera également le Séminaire Léon XIII qui doit assurer la préparation spirituelle et intellectuelle, à l’origine essentiellement philosophique, des séminaristes.
Alors qu’il est professeur et maître depuis plus de vingt ans, une autre mission va lui être confiée, celle de pasteur. Une autre vie commence pour lui. Le 25 mars 1906, il est sacré archevêque de Malines et l’année suivante, en 1907, il est nommé cardinal par le pape Pie X. Il travaille sans relâche. Ses journées alternent oraison et méditation avec les innombrables charges qu’implique sa nouvelle mission : contacts avec ses vicaires généraux, audiences avec ses paroissiens, rédaction de ses textes pastoraux, assistance aux solennités religieuses ou manifestations patriotiques… Sa sollicitude s’adresse à tous, particulièrement aux jeunes, aux ouvriers, aux séminaristes, aux chrétiens désunis… Les tentatives de rapprochement, notamment avec les anglicans lors des « Conversations de Malines » (1921-1926), mobiliseront beaucoup de son énergie.
Août 1914 le surprend alors qu’il est à Rome pour l’élection du nouveau pape Benoît XV. Il y apprend la destruction de Louvain et le bombardement de Malines. Rentré au siège épiscopal après bien des difficultés de voyage, il devient une âme de la résistance. Poussé par sa ferveur patriotique, il rédige sa fameuse lettre pastorale de Noël 1914 intitulée « Patriotisme et endurance » où il encourage ses fidèles à respecter leurs devoirs patriotiques. Au grand dam de l’autorité allemande qui cherche à en empêcher la lecture.
Après la guerre, plusieurs chefs d’État viendront lui présenter l’hommage de leur admiration. À l’invitation du président Wilson, il s’embarque le 3 novembre 1919 pour un voyage triomphal aux États-Unis et au Canada. L’âge avance et ses forces physiques commencent à s’user, il n’en continue pas moins sa vie active. En 1924, lui pourtant si détaché de tout ce qui lui est personnel, accepte qu’on fête le cinquantième anniversaire de sa prêtrise . Fin 1925, son état de santé est jugé critique. Une opération est envisagée mais il est trop tard. Il meurt le 23 janvier 1926 dans la simplicité et la pauvreté volontaires qu’il a manifestées tout au long de son existence. La Belgique lui organise des funérailles nationales le 28 janvier à Bruxelles et le lendemain, 29 janvier, Malines lui rend hommage.
Cinquième enfant d’une famille bourgeoise qui en comptera sept, il n’a pas encore dix ans qu’il est déjà orphelin de père. Après des études classiques à Malines au Collège Saint-Rombaut, il entre à 17 ans, au Petit séminaire de cette ville car il désire être prêtre. En 1873, il prend la direction de Louvain et de sa Faculté de théologie où il obtient, en 1877, le grade de licencié. Le 4 avril 1874, il reçoit l’ordination sacerdotale et célèbre le lendemain sa première messe dans sa ville natale.
De 1877 à 1882, il est professeur de philosophie au Petit séminaire à Malines où il enseigne la logique et la psychologie aux séminaristes. Il est appelé à Louvain en 1882 par le recteur Pieraerts, son ancien directeur d’école au Collège Saint-Rombaut, pour occuper la nouvelle chaire de philosophie thomiste, réclamée en 1880 par le pape Léon XIII aux évêques de Belgique. À l’origine, ce cours, rattaché à la Faculté de théologie, est libre et il connaît un grand succès. Le premier doctorat en philosophie thomiste est décerné en 1885. Mercier se rend vite compte qu’il ne peut suffire à la tâche dans son projet de mettre sur pied la nouvelle discipline que l’on nommera « néothomiste » et « néoscolastique ». Aussi, forge-t-il le projet de créer un Institut. Léon XIII entre pleinement dans ses vues, nomme Mercier président et le charge d’organiser, bâtir et administrer ce nouvel Institut (1889). Mercier viendra à bout des innombrables difficultés qui vont surgir, d’ordre personnel, financier, philosophique, professoral et autres.
Le programme des cours 1894-1895 de l’Université catholique de Louvain voit figurer la reconnaissance de cette nouvelle École Saint-Thomas sous le vocable « Institut supérieur de philosophie » et les statuts reçoivent enfin l’approbation pontificale en juillet 1895. Avec l’accord du pape (27 juillet 1892), il créera également le Séminaire Léon XIII qui doit assurer la préparation spirituelle et intellectuelle, à l’origine essentiellement philosophique, des séminaristes.
Alors qu’il est professeur et maître depuis plus de vingt ans, une autre mission va lui être confiée, celle de pasteur. Une autre vie commence pour lui. Le 25 mars 1906, il est sacré archevêque de Malines et l’année suivante, en 1907, il est nommé cardinal par le pape Pie X. Il travaille sans relâche. Ses journées alternent oraison et méditation avec les innombrables charges qu’implique sa nouvelle mission : contacts avec ses vicaires généraux, audiences avec ses paroissiens, rédaction de ses textes pastoraux, assistance aux solennités religieuses ou manifestations patriotiques… Sa sollicitude s’adresse à tous, particulièrement aux jeunes, aux ouvriers, aux séminaristes, aux chrétiens désunis… Les tentatives de rapprochement, notamment avec les anglicans lors des « Conversations de Malines » (1921-1926), mobiliseront beaucoup de son énergie.
Août 1914 le surprend alors qu’il est à Rome pour l’élection du nouveau pape Benoît XV. Il y apprend la destruction de Louvain et le bombardement de Malines. Rentré au siège épiscopal après bien des difficultés de voyage, il devient une âme de la résistance. Poussé par sa ferveur patriotique, il rédige sa fameuse lettre pastorale de Noël 1914 intitulée « Patriotisme et endurance » où il encourage ses fidèles à respecter leurs devoirs patriotiques. Au grand dam de l’autorité allemande qui cherche à en empêcher la lecture.
Après la guerre, plusieurs chefs d’État viendront lui présenter l’hommage de leur admiration. À l’invitation du président Wilson, il s’embarque le 3 novembre 1919 pour un voyage triomphal aux États-Unis et au Canada. L’âge avance et ses forces physiques commencent à s’user, il n’en continue pas moins sa vie active. En 1924, lui pourtant si détaché de tout ce qui lui est personnel, accepte qu’on fête le cinquantième anniversaire de sa prêtrise . Fin 1925, son état de santé est jugé critique. Une opération est envisagée mais il est trop tard. Il meurt le 23 janvier 1926 dans la simplicité et la pauvreté volontaires qu’il a manifestées tout au long de son existence. La Belgique lui organise des funérailles nationales le 28 janvier à Bruxelles et le lendemain, 29 janvier, Malines lui rend hommage.
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- French
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- Mercier, Désiré-Joseph (Creator)
- Institut supérieur de philosophie (Subject)
- Université catholique de Louvain (Subject)