Identity area
Reference code
BE A4006 FE 016
Title
Archives du cabinet de Maurice Brasseur, ministre du Commerce extérieur et de l’Assistance technique
Date(s)
- 1961-1965 (Creation)
Level of description
Fonds
Extent and medium
29 art. (1,29 m.l.)
Context area
Name of creator
(1909-1996)
Biographical history
Maurice Brasseur est né à Corbion-sur-Semois (Bouillon) le 15 juin 1909, il meurt à Libramont le 3 avril 1996. Il est licencié en sciences commerciales et consulaires de l’Institut Saint-Ignace d’Anvers. Il débute sa vie professionnelle dans le milieu industriel et commercial, fonde une entreprise de distribution de produits coloniaux qui ne connaîtra pas le succès. En 1957, il se retire de ce type d’activités. Il s’inscrit dans les années 1930 au Parti catholique, milite plus particulièrement contre le rexisme et devient un membre actif de la résistance pendant la guerre. Il débute ensuite une riche carrière politique : fondateur de la section hennuyère du Parti social chrétien (1946), bourgmestre de Loverval (1947), député de Charleroi (1949), ministre de l’Intérieur (1950-1952), avec la difficile tâche d’effacer les séquelles de la Question royale, ministre du Commerce extérieur et de l’Assistance technique (1961-1965), avec mission, notamment, de construire une politique d’aide aux pays en voie de développement, gouverneur de la Province de Luxembourg (1965-1976). De 1952 à 1961, il fait partie de diverses commissions parlementaires et préside la commission du Commerce extérieur en 1959-1960, domaine dans lequel il est plus particulièrement compétent, ayant effectué plusieurs missions en Amérique latine et en Asie. En ce qui concerne le Congo, il fait partie de la mission parlementaire qui enquête sur les événements de janvier 1959 à Léopoldville et participe à la Table ronde belgo-congolaise de janvier-février 1960 qui aboutit à la décision que le Congo accède à l’indépendance au Congo le 30 juin 1960.
Name of creator
(1933-2012)
Biographical history
Simon-Pierre (Jules Marie Jacques) Nothomb était le douzième des treize enfants du sénateur belge Pierre Nothomb.
Il épousa en 1960 la comtesse Dominique d'Aspremont Lynden de Maillen.
Il fit des études universitaires (en sciences politiques et sociales) à Paris et à Louvain.
Il a eu une carrière très variée. Il fut entre autres :
A l'Université (de 1965 à 1975, et de 1982 à 1992), il fut d'abord actif lors des premières années de la construction de l'UCL à Ottignies (étant lui-même habitant de Habay-la-Neuve, il proposa l'idée de nommer la nouvelle ville «Louvain-la-Neuve »), Il fut directeur du Service des relations extérieures (REUL) de l'Université, conseiller des recteurs aux affaires francophones et internationales (DEFI) et fondateur du « Groupe de Coïmbra » (rassemblement de 40 universités de par le monde). Il fut nommé docteur honoris causa de l'université de Coimbra le 3 juin 2005.
Il a fondé le Cercle Richelieu Senghor . Il fut aussi conseiller du violoniste Yehudi Menuhin, critique gastronomique et oenologique, ou encore fondateur de l'« Académie du parler bruxellois » et administrateur des Amis de l'université du Luxembourg.
À l'âge de la retraite, il fut secrétaire-général de l'Union francophone des Belges à l'étranger. Il fonda et s'investit beaucoup dans la Fondation Europe Corée. Il se préoccupa également du sort des Palestiniens (cf. sa carte blanche publiée dans Le Soir à la suite d'une mission d'observation à Gaza).
Il épousa en 1960 la comtesse Dominique d'Aspremont Lynden de Maillen.
Il fit des études universitaires (en sciences politiques et sociales) à Paris et à Louvain.
Il a eu une carrière très variée. Il fut entre autres :
- conseiller et attaché de presse au cabinet du ministre du Commerce extérieur Maurice Brasseur
- attaché aux services du prince Albert de Belgique
- secrétaire général adjoint de l'Agence de la francophonie
- directeur général au ministère de la Culture
- secrétaire général du Comité économique et social de l'Union européenne (1992-1996).
A l'Université (de 1965 à 1975, et de 1982 à 1992), il fut d'abord actif lors des premières années de la construction de l'UCL à Ottignies (étant lui-même habitant de Habay-la-Neuve, il proposa l'idée de nommer la nouvelle ville «Louvain-la-Neuve »), Il fut directeur du Service des relations extérieures (REUL) de l'Université, conseiller des recteurs aux affaires francophones et internationales (DEFI) et fondateur du « Groupe de Coïmbra » (rassemblement de 40 universités de par le monde). Il fut nommé docteur honoris causa de l'université de Coimbra le 3 juin 2005.
Il a fondé le Cercle Richelieu Senghor . Il fut aussi conseiller du violoniste Yehudi Menuhin, critique gastronomique et oenologique, ou encore fondateur de l'« Académie du parler bruxellois » et administrateur des Amis de l'université du Luxembourg.
À l'âge de la retraite, il fut secrétaire-général de l'Union francophone des Belges à l'étranger. Il fonda et s'investit beaucoup dans la Fondation Europe Corée. Il se préoccupa également du sort des Palestiniens (cf. sa carte blanche publiée dans Le Soir à la suite d'une mission d'observation à Gaza).
Archival history
Ces papiers ont été transférés à la Bibliothèque de l’Université par Simon-Pierre Nothomb, l’attaché de presse du Cabinet, le 28 février 1967. Le relevé en a été fait dès leur arrivée. L’inventaire a été revu en 2009. La notice biographique et les notes ont été rédigées par Aristide Michel, un doctorant, dans le cadre de ses recherches. Ancien P 84.
Immediate source of acquisition or transfer
Content and structure area
Scope and content
La période concernée par le fonds d’archives débute avec la constitution du Gouvernement PSC-PS dirigé par Théo Lefèvre (25 avril 1961) et s’étend jusqu’à la nomination de Maurice Brasseur au poste de gouverneur de la Province de Luxembourg (1er mai 1965).
Il se rapporte aux deux compétences dont il a la charge en tant que ministre : le Commerce extérieur et l’Assistance technique (dénommée « coopération au développement » à partir de 1966). La première est intégrée dans le Ministère des Affaires étrangères dont Paul-Henri Spaak est le titulaire, mais dispose d’une totale autonomie. La seconde compétence est théoriquement une nouveauté, mais en fait succède au ministère des Affaires africaines (ex-ministère des Colonies) dont il recueille une partie du personnel.
Maurice Brasseur sera le promoteur de nombreuses et importantes initiatives politiques, législatives et administratives, dont la caractéristique principale est une vision à long terme, et qui, pour la plupart, sont encore d’actualité.
En matière de commerce extérieur, on lui doit la loi sur les Prêts d’État à État, la réorganisation de l’Office belge du Commerce extérieur (OBCE), le développement des cellules commerciales attachées aux ambassades, la désignation du Prince Albert comme président de l’OBCE, un intérêt accru pour l’Amérique du Sud et l’Asie. Lors de la réunion de la première CNUCED à Genève en 1964, son plan pour le développement du commerce international avec les pays en voie de développement, communément appelé « plan Brasseur », est présenté au nom de la CEE et, à défaut d’être adopté tel quel, oriente plusieurs décisions de la Conférence.
Pour ce qui concerne la coopération au développement, il a la mission de mettre en chantier une politique de coopération avec les pays en développe-ment et de faire évoluer la mentalité du personnel belge œuvrant au Congo, tâche difficile (rien n’existait en ce domaine si ce n’est une frustration d’avoir vu la Belgique céder l’indépendance dans la précipitation) et, selon ses dires, sou-vent décevante. Il est l’initiateur de la première organisation chargée de la coopération, l’Office de Coopération au développement (OCD), du Conseil consultatif de la coopération au développement, de l’Office de Sécurité sociale d’Outre-Mer (OSSOM), du statut de volontaire. On lui doit aussi la relance des activités de coopération avec le Congo, après des mois de désorganisation, et les premières conventions bilatérales de coopération avec le Rwanda, le Burundi, la Tunisie et le Maroc.
Les documents du fonds concernent en grande partie le commerce extérieur et la coopération économique internationale. Des documents relatifs à la coopération au développement, on retire la constatation que, pour le ministre, celle-ci relève davantage d’une obligation de solidarité imposée par ses conceptions chrétiennes que d’un moyen de faire prospérer le commerce extérieur de la Belgique, les deux aspects n’étant par ailleurs pas contradictoires.
Le titre donné au fonds « archives du cabinet du ministre Brasseur » ne reflète pas réellement le contenu. Il s’agit en fait des dossiers, soigneusement constitués et conservés, de son attaché de presse, Simon-Pierre Nothomb. On ne trouvera donc pas dans ces dossiers les notes et rapports en provenance de l’administration, ni les directives du Cabinet vers l’administration, ni des documents de nature politique ni des dossiers secrets.
On y trouvera par contre toutes les interventions écrites et orales du Ministre vers des organismes et interlocuteurs extérieurs : discours, exposés, allocutions, messages, informations à destination des postes diplomatiques. Le fonds contient également un important dossier concernant la préparation et le déroulement de la première réunion de la CNUCED à Genève en 1964 et quelques dossiers divers.
Il se rapporte aux deux compétences dont il a la charge en tant que ministre : le Commerce extérieur et l’Assistance technique (dénommée « coopération au développement » à partir de 1966). La première est intégrée dans le Ministère des Affaires étrangères dont Paul-Henri Spaak est le titulaire, mais dispose d’une totale autonomie. La seconde compétence est théoriquement une nouveauté, mais en fait succède au ministère des Affaires africaines (ex-ministère des Colonies) dont il recueille une partie du personnel.
Maurice Brasseur sera le promoteur de nombreuses et importantes initiatives politiques, législatives et administratives, dont la caractéristique principale est une vision à long terme, et qui, pour la plupart, sont encore d’actualité.
En matière de commerce extérieur, on lui doit la loi sur les Prêts d’État à État, la réorganisation de l’Office belge du Commerce extérieur (OBCE), le développement des cellules commerciales attachées aux ambassades, la désignation du Prince Albert comme président de l’OBCE, un intérêt accru pour l’Amérique du Sud et l’Asie. Lors de la réunion de la première CNUCED à Genève en 1964, son plan pour le développement du commerce international avec les pays en voie de développement, communément appelé « plan Brasseur », est présenté au nom de la CEE et, à défaut d’être adopté tel quel, oriente plusieurs décisions de la Conférence.
Pour ce qui concerne la coopération au développement, il a la mission de mettre en chantier une politique de coopération avec les pays en développe-ment et de faire évoluer la mentalité du personnel belge œuvrant au Congo, tâche difficile (rien n’existait en ce domaine si ce n’est une frustration d’avoir vu la Belgique céder l’indépendance dans la précipitation) et, selon ses dires, sou-vent décevante. Il est l’initiateur de la première organisation chargée de la coopération, l’Office de Coopération au développement (OCD), du Conseil consultatif de la coopération au développement, de l’Office de Sécurité sociale d’Outre-Mer (OSSOM), du statut de volontaire. On lui doit aussi la relance des activités de coopération avec le Congo, après des mois de désorganisation, et les premières conventions bilatérales de coopération avec le Rwanda, le Burundi, la Tunisie et le Maroc.
Les documents du fonds concernent en grande partie le commerce extérieur et la coopération économique internationale. Des documents relatifs à la coopération au développement, on retire la constatation que, pour le ministre, celle-ci relève davantage d’une obligation de solidarité imposée par ses conceptions chrétiennes que d’un moyen de faire prospérer le commerce extérieur de la Belgique, les deux aspects n’étant par ailleurs pas contradictoires.
Le titre donné au fonds « archives du cabinet du ministre Brasseur » ne reflète pas réellement le contenu. Il s’agit en fait des dossiers, soigneusement constitués et conservés, de son attaché de presse, Simon-Pierre Nothomb. On ne trouvera donc pas dans ces dossiers les notes et rapports en provenance de l’administration, ni les directives du Cabinet vers l’administration, ni des documents de nature politique ni des dossiers secrets.
On y trouvera par contre toutes les interventions écrites et orales du Ministre vers des organismes et interlocuteurs extérieurs : discours, exposés, allocutions, messages, informations à destination des postes diplomatiques. Le fonds contient également un important dossier concernant la préparation et le déroulement de la première réunion de la CNUCED à Genève en 1964 et quelques dossiers divers.
Appraisal, destruction and scheduling
Accruals
System of arrangement
Le classement adopté en 1967 reflète l’ordre établi par le secrétariat du service de presse du cabinet ; il n’a pas été modifié. Les chiffres romains identifiant, au départ, chaque entrée ont été remplacés, en 2009, par une numérotation en chiffres arabes.
On trouvera, en ordre chronologique, toutes les interventions écrites et orales du ministre vers des organismes et interlocuteurs extérieurs : discours, exposés, allocutions (fardes 1-15) ; messages (fardes 17-19) ; informations à destination des postes diplomatiques (fardes 20-22) pendant la période en question.
Ensuite, un dossier concernant la préparation et le déroulement de la première réunion de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) à Genève en 1964 (fardes 24-26) ainsi que quelques dossiers divers (fardes 27-29).
On trouvera, en ordre chronologique, toutes les interventions écrites et orales du ministre vers des organismes et interlocuteurs extérieurs : discours, exposés, allocutions (fardes 1-15) ; messages (fardes 17-19) ; informations à destination des postes diplomatiques (fardes 20-22) pendant la période en question.
Ensuite, un dossier concernant la préparation et le déroulement de la première réunion de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) à Genève en 1964 (fardes 24-26) ainsi que quelques dossiers divers (fardes 27-29).
Conditions of access and use area
Conditions governing access
Conditions governing reproduction
Language of material
Script of material
Language and script notes
Physical characteristics and technical requirements
Finding aids
Allied materials area
Existence and location of originals
Existence and location of copies
Related units of description
Notes area
Alternative identifier(s)
Access points
Subject access points
Place access points
Name access points
- Brasseur, Maurice (Creator)
- Nothomb, Simon-Pierre (Creator)
Genre access points
Description control area
Description identifier
Institution identifier
Rules and/or conventions used
Les descriptions archivistiques sont conformes à la seconde édition de la "Norme générale et internationale de description archivistique" (ISAD-G, 1999). Ces descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD et respectent également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.
Status
Final
Level of detail
Partial
Dates of creation revision deletion
Les descriptions archivistiques du fonds et des niveaux inférieurs ont été établies en 1967 par Aristide Michel. Elles ont été revues en 2009 par l'archiviste Françoise Mirguet. Finalement, elles ont été encodées en XML EAD par l'archiviste Caroline Derauw en décembre 2016.
Language(s)
- French
Script(s)
Sources
Aristide Michel & Françoise Mirguet