Zone d'identification
Cote
BE A4006 FI 005
Titre
Archives du Cabinet de minéralogie
Date(s)
- 1840-1854 (Production)
Niveau de description
Fonds
Étendue matérielle et support
13 art. (0,06 m.l.)
Zone du contexte
Nom du producteur
(1809-1854)
Notice biographique
Henri Barthélemi Waterkeyn est né à Anvers, le 23 mai 1809, il décède à Louvain le 16 août 1854.
Après de brillantes études d’humanités à l’athénée d’Anvers, où il remporte les premiers prix et le titre en 1827 de primus perpetuus, il commence des études théologiques. Peu de temps après avoir été ordonné prêtre, il est nommé professeur au petit séminaire de Malines et se charge de l’enseignement élémentaire des sciences physiques et mathématiques auxquelles il s’est appliqué en suivant les cours publics du Musée à Bruxelles, sous la direction de Adolphe Quetelet.
Il attire sur lui l’attention du corps épiscopal de la Belgique, au moment où il est question de compléter la Faculté des sciences de l’Université catholique. La chaire de minéralogie et de géologie lui est confiée en 1838. En 1848, il est nommé aux fonctions de vice-recteur. Ses travaux scientifiques, essentiellement des articles, portent sur le domaine des sciences naturelles dans leurs rapports avec les vérités révélées et l’enseignement de la religion.
De fréquents voyages dans les diverses contrées de la Belgique, au sol si fertile en richesses minérales, des excursions dirigées en Allemagne et en France lui permirent de donner à son enseignement un nouvel essor. Les collections de minéraux et de fossiles, qu’il avait formées ou acquises pendant ses voyages, vinrent enrichir d’une manière notable la collection académique, où il introduisit de nouvelles classifications.
Après de brillantes études d’humanités à l’athénée d’Anvers, où il remporte les premiers prix et le titre en 1827 de primus perpetuus, il commence des études théologiques. Peu de temps après avoir été ordonné prêtre, il est nommé professeur au petit séminaire de Malines et se charge de l’enseignement élémentaire des sciences physiques et mathématiques auxquelles il s’est appliqué en suivant les cours publics du Musée à Bruxelles, sous la direction de Adolphe Quetelet.
Il attire sur lui l’attention du corps épiscopal de la Belgique, au moment où il est question de compléter la Faculté des sciences de l’Université catholique. La chaire de minéralogie et de géologie lui est confiée en 1838. En 1848, il est nommé aux fonctions de vice-recteur. Ses travaux scientifiques, essentiellement des articles, portent sur le domaine des sciences naturelles dans leurs rapports avec les vérités révélées et l’enseignement de la religion.
De fréquents voyages dans les diverses contrées de la Belgique, au sol si fertile en richesses minérales, des excursions dirigées en Allemagne et en France lui permirent de donner à son enseignement un nouvel essor. Les collections de minéraux et de fossiles, qu’il avait formées ou acquises pendant ses voyages, vinrent enrichir d’une manière notable la collection académique, où il introduisit de nouvelles classifications.
Nom du producteur
(1838-1854)
Histoire administrative
Le Cabinet de minéralogie est constitué par Henri Waterkeyn de 1838 à 1854. En 1851, l’Annuaire de l'Université catholique de Louvain (pp. 245-246) présente ce Cabinet de minéralogie et fait état des apports de Henri Waterkeyn aux collections minéralogiques :
« Cabinet de minéralogie. La collection minéralogique de l’Université de l’État se composait principalement d’une collection de minéraux et de roches renfermant des séries intéressantes d’échantillons pour quelques substances, d’une collection de roches d’après Werner et d’environ cinq cents fossiles ; il y avait en outre quelques échantillons isolés et une petite collection présentant en double les minéraux de la grande collection. Mais ces diverses collections laissaient tant à désirer que l’Université catholique a été obligée de faire en 1838 pour environ deux mille francs de dépenses pour les premiers besoins de l’enseignement. Depuis cette époque elle a fait encore l’acquisition de plusieurs échantillons caractéristiques pour les espèces minérales, d’une collection de roches et de fossiles pour la géognosie en général et pour celle du bassin de Paris en particulier, d’une série de roches caractéristiques pour la théorie du métamorphisme, d’une suite de cristaux naturels et de modèles de cristaux, de quelques séries de roches pour des terrains particuliers et de suites paléontologiques de la Touraine, de la Normandie, etc.
À l’exception de quelques fossiles de Maestricht, plus nombreux qu’intéressants, le cabinet ne possédait en 1835 aucun minéral ni fossile de la Belgique. Il renferme aujourd’hui un certain nombre de fossiles de presque tous nos terrains et même des collections presque complètes pour certaines localités. La collection minéralogique, réunie autrefois au cabinet zoologique, forme aujourd’hui un cabinet à part qui est placé dans deux salles du premier étage au col-lège des Prémontrés , et s’y trouve classée dans des armoires vitrées et dans les cases de différentes étagères. »
« Cabinet de minéralogie. La collection minéralogique de l’Université de l’État se composait principalement d’une collection de minéraux et de roches renfermant des séries intéressantes d’échantillons pour quelques substances, d’une collection de roches d’après Werner et d’environ cinq cents fossiles ; il y avait en outre quelques échantillons isolés et une petite collection présentant en double les minéraux de la grande collection. Mais ces diverses collections laissaient tant à désirer que l’Université catholique a été obligée de faire en 1838 pour environ deux mille francs de dépenses pour les premiers besoins de l’enseignement. Depuis cette époque elle a fait encore l’acquisition de plusieurs échantillons caractéristiques pour les espèces minérales, d’une collection de roches et de fossiles pour la géognosie en général et pour celle du bassin de Paris en particulier, d’une série de roches caractéristiques pour la théorie du métamorphisme, d’une suite de cristaux naturels et de modèles de cristaux, de quelques séries de roches pour des terrains particuliers et de suites paléontologiques de la Touraine, de la Normandie, etc.
À l’exception de quelques fossiles de Maestricht, plus nombreux qu’intéressants, le cabinet ne possédait en 1835 aucun minéral ni fossile de la Belgique. Il renferme aujourd’hui un certain nombre de fossiles de presque tous nos terrains et même des collections presque complètes pour certaines localités. La collection minéralogique, réunie autrefois au cabinet zoologique, forme aujourd’hui un cabinet à part qui est placé dans deux salles du premier étage au col-lège des Prémontrés , et s’y trouve classée dans des armoires vitrées et dans les cases de différentes étagères. »
Institution de conservation
Histoire archivistique
Il s’agit d’un ensemble de photocopies, conservées à la Section Archives et Manuscrits de la Bibliothèque centrale depuis les années 1960, rangées en 1995 par Françoise Mirguet sur base des documents originaux conservés aux Archives de la KULeuven. (cote P 56). Ont été ajoutés des documents originaux achetés à un particulier en janvier 1995.
Modalités d'entrée
196. : don aux Archives de l'UCL
1982 : transfert aux Archives de l'UCL
1995 : achat de 6 pièces d'archives originales
1982 : transfert aux Archives de l'UCL
1995 : achat de 6 pièces d'archives originales
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Il s'agit de documents concernant l'achat de collections minéralogiques (1) ainsi que des inventaires, relevés et catalogues des diverses collections du Cabinet ou de collections étrangères (2-13) qui permettent de fixer l'état du Cabinet de minéralogie à la moitié du 19e siècle.
Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation
Aucun tri ni élimination.
Accroissements
Il n'y a pas d'accroissement prévu.
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Le fonds est librement consultable dans les conditions fixées par le règlement des visiteurs en vigueur aux Archives de l'Université.
Conditions de reproduction
La reproduction (photocopies ou saisies numériques) des archives est autorisée uniquement dans le cadre d’un usage privé ou scientifique avec l’accord de l’archiviste et dans le respect des règles et tarifs en vigueur aux Archives de l’Université. La reproduction est réalisée de manière « fragmentaire », en toute innocuité pour le document et dans le respect de la législation en matière de droit d’auteur. Une copie de ces prises de vue doit être déposée aux Archives.
Langue des documents
- allemand
- français
Écriture des documents
Notes sur la langue et l'écriture
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Instruments de recherche
Françoise Mirguet, Inventaire du fonds du Cabinet de minéralogie, constitué par Henri Waterkeyn, 1840-1854, Louvain-la-Neuve, revu en 2010.
Générer l'instrument de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
Points d'accès
Points d'accès - Sujets
Points d'accès - Lieux
Points d'accès - Noms
- Waterkeyn, Henri (Producteur)
- Cabinet de minéralogie de l'Université catholique de Louvain (Producteur)
- Université catholique de Louvain (Sujet)
Points d'accès - Genre
Zone du contrôle de la description
Identifiant de la description
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Les descriptions archivistiques sont conformes à la seconde édition de la "Norme générale et internationale de description archivistique" (ISAD-G, 1999). Ces descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD et respectent également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.
Statut
Final
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision, de suppression
Les descriptions archivistiques du fonds et des niveaux inférieurs ont été établies en 2010 par l’archiviste Françoise Mirguet. La description archivistique du fonds a encodée en XML EAD par l'étudiante en archivistique Alicia Basone en janvier 2019, sous la supervision de l'archiviste Caroline Derauw.
Langue(s)
- français
Écriture(s)
Sources
Note de l'archiviste
Françoise Mirguet