Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Oleffe, André
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
1914-1975
Historique
André Oleffe (10 mai 1914-18 août 1975) est un homme politique belge.
Après ses études d’ingénieur commercial à l’École de commerce Solvay à l’ULB, il entre au service de l’État au ministère des Finances en 1940. Dès 1944, il intègre la Commission bancaire, institution de contrôle des marchés financiers. Il y fait carrière durant 30 ans. En 1962, il en est nommé directeur général et, en 1973, il en devient le président. Il quitte la présidence de la Commission bancaire en avril 1974 pour endosser la lourde responsabilité de ministre des Affaires économiques dans le gouvernement de Léo Tindemans. Il n’achève cependant pas son mandat, emporté par une maladie le 18 août 1975.
Grâce à sa connaissance des affaires financières et économiques, il se voit proposer, à côté de son poste à la Commission bancaire, plusieurs fonctions au service de l’État. Ainsi, entre 1963 et 1974, il aide au règlement du contentieux belgo-congolais et suit attentivement les affaires congolaises. Il devient également président du Comité de concertation pour la politique sidérurgique entre 1967 et 1974. Il est également associé à la concertation dans le domaine de l’énergie.
André Oleffe est également engagé au sein du Mouvement ouvrier chrétien (MOC). André Oleffe s’engage également au sein de la Jeunesse ouvrière chrétienne durant la guerre. C’est par ce biais qu’il devient président du MOC Brabant wallon à la sortie de la guerre et en 1950 il devient président du MOC. Il occupe ce poste jusqu’en 1973. Il est alors obligé de quitter cette charge en raison de son incompatibilité avec la présidence de la Commission bancaire. Au cours de sa longue présidence, Oleffe doit traiter de nombreux dossiers politiques parmi lesquels le problème scolaire, une réforme fiscale et économique et l’épineuse question du fédéralisme et des rapports Flamands-Wallons.
Dans les années soixante, il s’intéresse aux problèmes rencontrés par les Wallons à l’UCL à Leuven. Il intègre ainsi Les Amis de l’UCL et apporte son conseil à l’Université. Il milite pour le déménagement dans la région d’Ottignies. Lorsque Louvain-la-Neuve et l’UCL francophone deviennent une réalité, il en devient le président du Conseil d’administration en 1970. Il occupe ce poste jusqu’en 1974 et le quitte pour devenir ministre.
Son engagement auprès de l’UCL entre dans un engagement plus grand au service de sa région d’Ottignies. Il s’y investit également dans la Clinique Saint-Pierre dont il permet l’expansion. En 1967, il devient membre associé de l’ASBL Santé et Repos qui gère la clinique. Il milite pour un agrandissement de celle-ci et finit par trouver les fonds nécessaires. Dès 1970, il fait partie de la nouvelle ASBL Clinique Saint-Pierre et appartient au Conseil d’administration.
Après ses études d’ingénieur commercial à l’École de commerce Solvay à l’ULB, il entre au service de l’État au ministère des Finances en 1940. Dès 1944, il intègre la Commission bancaire, institution de contrôle des marchés financiers. Il y fait carrière durant 30 ans. En 1962, il en est nommé directeur général et, en 1973, il en devient le président. Il quitte la présidence de la Commission bancaire en avril 1974 pour endosser la lourde responsabilité de ministre des Affaires économiques dans le gouvernement de Léo Tindemans. Il n’achève cependant pas son mandat, emporté par une maladie le 18 août 1975.
Grâce à sa connaissance des affaires financières et économiques, il se voit proposer, à côté de son poste à la Commission bancaire, plusieurs fonctions au service de l’État. Ainsi, entre 1963 et 1974, il aide au règlement du contentieux belgo-congolais et suit attentivement les affaires congolaises. Il devient également président du Comité de concertation pour la politique sidérurgique entre 1967 et 1974. Il est également associé à la concertation dans le domaine de l’énergie.
André Oleffe est également engagé au sein du Mouvement ouvrier chrétien (MOC). André Oleffe s’engage également au sein de la Jeunesse ouvrière chrétienne durant la guerre. C’est par ce biais qu’il devient président du MOC Brabant wallon à la sortie de la guerre et en 1950 il devient président du MOC. Il occupe ce poste jusqu’en 1973. Il est alors obligé de quitter cette charge en raison de son incompatibilité avec la présidence de la Commission bancaire. Au cours de sa longue présidence, Oleffe doit traiter de nombreux dossiers politiques parmi lesquels le problème scolaire, une réforme fiscale et économique et l’épineuse question du fédéralisme et des rapports Flamands-Wallons.
Dans les années soixante, il s’intéresse aux problèmes rencontrés par les Wallons à l’UCL à Leuven. Il intègre ainsi Les Amis de l’UCL et apporte son conseil à l’Université. Il milite pour le déménagement dans la région d’Ottignies. Lorsque Louvain-la-Neuve et l’UCL francophone deviennent une réalité, il en devient le président du Conseil d’administration en 1970. Il occupe ce poste jusqu’en 1974 et le quitte pour devenir ministre.
Son engagement auprès de l’UCL entre dans un engagement plus grand au service de sa région d’Ottignies. Il s’y investit également dans la Clinique Saint-Pierre dont il permet l’expansion. En 1967, il devient membre associé de l’ASBL Santé et Repos qui gère la clinique. Il milite pour un agrandissement de celle-ci et finit par trouver les fonds nécessaires. Dès 1970, il fait partie de la nouvelle ASBL Clinique Saint-Pierre et appartient au Conseil d’administration.
Lieux
Statut juridique
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Contexte général
Zone des relations
Entité associée
Université catholique de Louvain (1834-)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 000001
Type de la relation
hiérarchique
Dates de la relation
1970-1974
Description de la relation
Président du Conseil d'administration.
Zone des points d'accès
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de la notice d'autorité
BE A4006 NA 000435
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
La notice d'autorité est conforme à la seconde édition de la "Norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les Archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles" (ISAAR-CPF, 2011). La notice d'autorité a été encodée en XML EAC et respecte également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.
Statut
Final
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision et de suppression
La notice d'autorité a été établie et encodée en XML EAC en décembre 2016 par l'archiviste Caroline Derauw.