Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
- Rome, Adolphe Marie François Joseph
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
Historique
Adolphe Marie François Joseph Rome (12/07/1889, Stavelot – 09/04/1971, Korbeek-Lo), professeur en littérature et auteurs grecs, histoire des sciences à l'Université catholique de Louvain. Il est le fils d'Eugène Rome professeur de rhétorique à l'Institut Saint-Remacle à Stavelot et ensuite à l'Athénée royal de Malines. Adolphe Rome se distingue des 1906 en étant premier en mathématiques au Concours général entre Athénées du Royaume. Des 1906, il rentre au Séminaire de Malines et reçoit une formation théologique. Par la suite, il est envoyé à Louvain afin d’y poursuivre des études de philologie classiques.
En 1914, lorsque la guerre éclate, Adolphe Rome s’engage à la Croix-Rouge, où il devient aumônier les réfugiés belges en Angleterre. Trois ans plus tard, il est chargé de cours au Collège de St Mary’s, à Londres. En 1919, il termine ses études en philologie classiques où il présente sa thèse : "Les fonctions trigonométriques dans Héron d’Alexandrie". Adolphe Rome obtient la grande distinction et le titre de Docteur en Philosophie et Lettres, groupe C : philologie classique. Il s’intéresse donc à la philologie classique des périodes tardives, mais aussi à la science et aux courants religieux de la fin de l’Antiquité.
Entre 1919 et 1922, il devient professeur à l’Institut Sainte-Marie à Schaerbeek pour terminer à l’Institut Sainte-Gertude de Nivelles, tout en poursuivant des recherches pour son compte personnel.
Grâce à sa victoire du Concours des bourses de voyage du Gouvernement, il entreprend, entre les 1922 à 1924, de nombreux séjours scientifiques à l’étranger pour examiner des manuscrits (notamment à l’Institut historique belge de Rome, à l’École française d’Athènes, en Angleterre) et, de 1924 à 1927, il devient aumônier des Dames bénédictines de Saint-Louis du Temple à Paris.
À partir de 1927, il arrive à l’Université de Louvain, ou il est nommé charger de cours en chaire de littérature et d’auteurs grecs. Puis en 1929, il obtient sa place de professeur ordinaire. Il occupe cette fonction jusqu’en 1959, date de son éméritat. Son enseignement est marqué par le caractère spécifiquement scientifique et ses études personnelles. Il met un point d'honneur sur la formation au sens critique dans l'initiation à la recherche du texte authentique et de l'interprétation la plus objective dans le maquis des commentaires.
En 1935, il est nommé Chanoine honoraire du Chapitre métropolitain de Malines. Au moment de la Seconde Guerre mondiale, Adolphe Rome décide de mettre ses papiers en sûreté, à la bibliothèque universitaire, qui brûle en 1940. Il tente de se remettre à la tâche, mais victime d’une attaque cérébrale en 1958, il est fortement diminué et c’est Joseph Mogenet, un de ses élèves, qui reprend l'état de ses recherches. Enfin, le chanoine meurt 13 ans plus tard, le 9 avril 1971, à Korbeek-Lo.
Durant sa vie, il a établi des relations scientifiques avec tous les grands érudits de son temps, dont Auguste Bouché-Leclercq, Paul Tannery, Franz Cumont ou George Sarton, qui l’invite au Congrès des mathématiciens de Harvard en 1950. Adolphe Rome est l'un des fondateurs de L’"Antiquité classique". Des 1948, il est élu membre correspondant de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique et devient, en 1950, membre titulaire. Des 1956, il est nommé Doyen d'honneur du Travail au titre du travail scientifique. Sans oublier son titre de Grand Officier de l'Ordre de Léopold en 1959. Il est de plus adhérent de plusieurs sociétés savantes (Société scientifique de Bruxelles, Société belge d’astronomie, Comité international d’histoire des sciences). Il participe à la publication des revues "Isis et Osiris" fondées par George Sarton.
Il acquiert une notoriété durable grâce à ses éditions des "Commentaires à l’Almageste de Pappus et de Théon d’Alexandrie" (parues en 1931, 1936 et 1943 dans la prestigieuse collection des « Studi e Testi » de la Bibliothèque vaticane). Ces éditions sont vues comme des modèles du genre et l'ont souligné la compétence de l'auteur. En effet, Adolphe Rome avait mis au point un système de collation en collant des feuilles de papier les unes aux autres pour constituer des « accordéons » permettant de voir d’un coup d’œil les manuscrits apparentés.
Plusieurs notices biographiques ont été écrites sur Adolphe Rome. En voici une liste non exhaustive :
- Tihon Anne, « Rome, Adolphe », dans "Nouvelle Biographie Nationale", vol. 13, 2016, p. 290 – 291.
- De Ruyt Franz, « In memoriam Adolphe Rome (1889- 1971) », dans "L’Antiquité classique", nº 40, 1971, p. 1-4.
- De Ruyt Franz, « Notice sur le chanoine Adolphe Rome, membre de l’Académie », dans "Annuaire de l´Académie royale de Belgique", vol. 138, 1972, p. 87-99.
Lieux
Décès : Korbeek-Lo
Professeur :
- Collège de St Mary’s de Londres
- Institut Sainte-Marie de Schaerbeek
- Institut Sainte-Gertude de Nivelles
Statut juridique
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Contexte général
Zone des relations
Entité associée
Identifiant de l'entité associée
Type de la relation
Dates de la relation
Description de la relation
Entité associée
Identifiant de l'entité associée
Type de la relation
Type de relation
Dates de la relation
Description de la relation
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Occupations
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Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
Langue(s)
- français