Fonds FI 019 - Archives de Gonzague Ryckmans

Zone d'identification

Cote

BE A4006 FI 019

Titre

Archives de Gonzague Ryckmans

Date(s)

  • 1911-1969 (Production)

Niveau de description

Fonds

Étendue matérielle et support

695 art. (3,8 m.l.)

Zone du contexte

Nom du producteur

(1887-1969)

Notice biographique

Gonzague Ryckmans (10 décembre 1887, Anvers — 3 septembre 1969, Korbeek-Lo-lez-Louvain), professeur de langues orientales à l’Université catholique de Louvain. Après avoir travaillé aux côtés d’Ernest Renan à Paris au Corpus des inscriptions sémitiques en 1919-1920, il se consacre, dès sa nomination à l’Université catholique de Louvain, aux études sémitiques pour lesquelles en ces années 1920 tout reste à faire, à commencer par le recensement et l’identification des documents.
Il s’inscrit en 1905 à l’Institut supérieur de philosophie de l’Université catholique de Louvain et obtient un doctorat en philosophie en 1908. Il suit ensuite des études de théologie au Grand séminaire de Malines et est ordonné prêtre en 1911. Élève de l’École biblique et archéologique française à Jérusalem de 1911 à 1914, il s’initie à l’étude des inscriptions préislamiques arabes. Il s’adonne aussi aux études bibliques et à l’étude des langues sémitiques, spécialement de l’arabe. En 1914, il s’engage comme aumônier de l’armée et il participe à la campagne de l’Yser dans un bataillon d’infanterie. Il est admis peu avant la fin de la guerre à l’hôpital de Bruges, après avoir encouru des lésions graves au cours d’une attaque au gaz de l’armée allemande contre les positions tenues par les troupes belges. Gonzague Ryckmans achève ses études en langues sémitiques à l’Université catholique de Louvain en 1919. Il suit ensuite les cours de l’École des hautes études à la Sorbonne en 1919-1920 et poursuit à Paris ses études épigraphiques sous la direction de l’abbé Chabot.
De 1920 à 1930, il est professeur d’exégèse au Grand séminaire de Malines. Il est nommé en 1926 maître de conférence d’épigraphie sémitique à l’Université catholique de Louvain, puis professeur en 1930. Il y enseigne l’épigraphie sémitique, l’acadien, l’hébreu.
Gonzague Ryckmans voyage beaucoup tout au long de sa carrière. D’abord dans tout le Proche-Orient au cours des années 1911-1914. Ensuite à l’occasion d’une mission à Istanbul en 1928 en vue de faire le relevé des inscriptions sud-arabes appartenant au Musée de cette ville. Il voyage en Afrique du Nord en 1924 et 1928 avec l’abbé Chabot, en vue de préparer la publication du recueil des inscriptions libyques. Il réalise une expédition de prospection de 1951 à 1952 dans les provinces méridionales de l’Arabie saoudite, à l’invitation du roi Ibn Saoud : sur un parcours de plus de 5000 km, sont relevés 12 000 graphites rupestres et de grandes inscriptions sabéennes qui fournissent une contribution importante à l’histoire de la dernière période du royaume de Saba.

Histoire archivistique

Une première donation, réalisée par son neveu le professeur Jacques Ryckmans, a été réalisée en 1987. Ces archives ont fait l'objet d'un premier inventaire (art. 1 à 160).
En 2006, suite au décès de son époux Jacques Ryckmans, Madame Ryckmans fait don aux Archives de l'Université, via le professeur Jacques Grand'Henry, des archives de se trouvant au domicile familial (cinq grandes caisses de déménagement parmi lesquelles des documents appartenant à son oncle Gonzague Ryckmans). L'année suivante, le Centre d'études orientales de l'Institut Orientaliste de Louvain (CIOL) verse aux Archives de l'Université un ensemble d'archives, non classé, de natures variées — photographies, diapositives, papier... — et de producteur divers — Gonzague Ryckmans, Jacques Ryckmans, Jean-Baptiste Chabot. Cet ensemble est parvenu dans un désordre complet, probablement suite à la consultation par de nombreux chercheurs. Il est probable que cet ensemble ne soit pas complet (sceaux manquant, photographies, diapositives...). En 2018, le CIOL réalise un second versement de plusieurs fichiers se trouvant dans la section orientalisme de la Bibliothèque des arts et des lettres.

Modalités d'entrée

Donation.

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Les archives témoignent principalement des activités exercées par Mgr Gonzague Ryckmans comme enseignant et chercheur à l’Université catholique de Louvain, mais également des différentes distinctions honorifiques reçues, de quelques papiers personnels et familiaux.

Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation

L’évaluation des archives a mené à l’élimination des doubles et copies.

Accroissements

À priori, il n’y a plus d’accroissements à prévoir. Les archives de Gonzague Ryckmans ont été rassemblées par le biais de versements internes à l'Université (CIOL) et de deux donations familiales (les descendants ne devraient plus être amenés à apporter de nouveaux documents).

Mode de classement

Le schéma archivistique est basé sur la structure de "base pour l'organisation et l'archivage de leurs documents papier ou bureautique" réalisée par les Archives de l'Université. Cette structure repose sur les rubriques du curriculum vitae généralement utilisées par les professeurs de l'Université (activités, rayonnement, etc.). Le plan de classement a été adapté afin d'appliquer le principe de Respect des fonds. Le plan adopté dans le présent inventaire est la suivant :

1. Généralités
1.1. Papiers familiaux
1.2. Papiers personnels
1.3. Distinctions honorifiques et manifestations
1.4. Divers
2. Correspondance
3. Enseignement
3.1. Professeur à l’Université catholique de Louvain
4. Recherche
4.1. Orientaliste
4.2. Expédition
5. Vie religieuse
6. Rayonnement externe
6.1. Expert
6.2. Membres d’Académies et de Sociétés savantes
6.3. Participant à des congrès
6.4. Discours et Conférences
7. Publications
7.1. Articles de circonstance
7.2. Publications diverses
7.3. Articles
7.4. Coupures de presse

Ces quatre parties suivent les mêmes règles de classement : à l'intérieur des différentes rubriques, les archives sont d'abord classées du général au particulier, selon la norme ISAD(g), et ensuite de manière chronologique. Lorsqu'une unité archivistique couvre plusieurs années, elle est classée selon sa date extrême de début. Par contre, si deux ou plusieurs articles ont la même date de début, c'est leur date extrême de fin qui détermine leur position. Toutefois, lorsque les articles ne renseignent pas de date et que cette dernière n'a pas pu être reconstituée, ils se retrouvent en fin de rubrique.
La numérotation des archives n'est pas continue. Les descriptions d'un premier inventaire (dressé en 1987, art. 1 à 160) ont été intégrées au présent inventaire (art. 161 à 695) tout en conservant leur cotation d'origine.

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d’accès

Le fonds est librement consultable dans les conditions fixées par le règlement des visiteurs en vigueur aux Archives de l'Université.

Conditions de reproduction

La reproduction (photocopies ou saisies numériques) des archives est autorisée uniquement dans le cadre d’un usage privé ou scientifique avec l’accord de l’archiviste et dans le respect des règles et tarifs en vigueur aux Archives de l’Université. La reproduction est réalisée de manière « fragmentaire », en toute innocuité pour le document et dans le respect de la législation en matière de droit d’auteurs. Une copie de ces prises de vue doit être déposée aux Archives.

Langue des documents

  • allemand
  • anglais
  • arabe
  • français
  • italien
  • latin
  • néerlandais

Écriture des documents

Notes sur la langue et l'écriture

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Instruments de recherche

Générer l'instrument de recherche

Zone des sources complémentaires

Existence et lieu de conservation des originaux

Existence et lieu de conservation des copies

Unités de description associées

Zone des notes

Identifiant(s) alternatif(s)

Points d'accès

Points d'accès - Lieux

Points d'accès - Genre

Zone du contrôle de la description

Identifiant de la description

Identifiant du service d'archives

Règles et/ou conventions utilisées

Les descriptions archivistiques sont conformes à la seconde édition de la "Norme générale et internationale de description archivistique" (ISAD-G, 1999). Ces descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD et respectent également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.

Statut

Final

Niveau de détail

Moyen

Dates de production, de révision, de suppression

Les descriptions archivistiques du fonds et des niveaux inférieurs (art. 1 à 160) ont été rédigées en 1987 par l'archiviste Françoise Mirguet. Elles ont été revues, encodées en XML EAD et complétées (art. 161 à 694) en 2019 par l'archiviste Caroline Derauw.

Langue(s)

  • français

Écriture(s)

Sources

Note de l'archiviste

Caroline Derauw et Françoise Mirguet

Zone des entrées