Zone d'identification
Cote
BE A4006 FI 035
Titre
Archives de Luc Gillon
Date(s)
Niveau de description
Fonds
Étendue matérielle et support
Zone du contexte
Nom du producteur
(1920-1998)
Notice biographique
Professeur (physique) à l'Université catholique de Louvain ; recteur de l'Université Lovanium (1954-1967); prêtre.
Il est le cadet des six fils de Gustave Gillon (professeur à l'UCL) et d’Adrienne Cousin. Durant son enfance il découvrit le scoutisme.
En 1939, il entre au Séminaire Léon XIII à Louvain pour commencer sa formation philosophique et s’inscrit en même temps à l’année scientifique préparatoire aux études d’ingénieur. En mai 1940, il réussit l’examen d’entrée aux Écoles spéciales de Louvain.
En 1946, il est ordonné prêtre par le Cardinal Van Roey qui souhaite le voir poursuivre des études en sciences physiques à l’Université de Louvain.
En 1948, Il obtient une licence en physique nucléaire (La méthode des plaques photographiques en physique nucléaire) sous la supervision de Marc de Hemptinne.
Simultanément, en restant en étroit contact avec le mouvement scout, il remplit les fonctions d’aumônier au Clan d’Émmaüs à Bruxelles. Il est également chargé de fonder et diriger le «Home congolais » de Louvain pour accueillir et héberger les étudiants de l’UCL dont les parents vivent au Congo.
Il accepte l’invitation de Marc Hemptinne à rejoindre l’Institut interuniversitaire des Sciences nucléaires (I.I.S.N.) et obtient la charge de la construction d’une partie du cyclotron en cours de réalisation à Louvain.
En 1952, il obtient son doctorat en sciences physiques (Excitation nucléaire de l'Indium 115 et de l'Indium 113 par rayons X et électrons de 0,5 à 1,8 MeV accélérés par un générateur de Van de Graaff) avec la plus grande distinction. Cette thèse lui permet d’être invité à passer une année de spécialisation dans le domaine du nucléaire aux États-Unis à l’Université de Princeton dans le New Jersey.
En octobre 1953, il est nommé membre de la commission consultative pour la réalisation du bâtiment de la Faculté des sciences qui est le premier bâtiment académique de la nouvelle Université Lovanium à Léopoldville au Congo belge.
En juin 1954, les évêques de Belgique, qui constituent le pouvoir organisateur de l’Université catholique de Louvain, le nomment professeur extraordinaire de l’UCL et le désignent comme nouveau recteur de Lovanium. Il prend ses fonctions en juillet 1954.
Il est dès lors le bâtisseur de l’Université et son pilote au long des années tumultueuses qui suivent l’Indépendance du Congo en 1960.
En 1967, il renonce à sa fonction rectorale au profit de Mgr Tharcisse Tshibangu, tout en conservant celle d’Administrateur général, ayant à cœur de terminer sa tâche de constructeur de la cité universitaire.
Il rentre en Belgique en 1972 peu de temps après que Lovanium soit géré par l’État zaïrois devenant l’Université de Kinshasa.
Il est élu doyen de la Faculté des sciences de l’UCL qui entame son transfert de Louvain à Louvain-la-Neuve.
Dès 1973, il est nommé au conseil d’administration du Centre d’études de l’Énergie Nucléaire du Mol (C.E.N./S.C.K.) où il siège jusqu'en 1998.
Il est élu membre correspondant de la Classe des Sciences techniques de l’académie royale des sciences d'outre-mer le 25 juillet 1956, membre associé en 1972, membre titulaire en 1977, et est promu à l’honorariat le 16 avril 1986.
Il est le cadet des six fils de Gustave Gillon (professeur à l'UCL) et d’Adrienne Cousin. Durant son enfance il découvrit le scoutisme.
En 1939, il entre au Séminaire Léon XIII à Louvain pour commencer sa formation philosophique et s’inscrit en même temps à l’année scientifique préparatoire aux études d’ingénieur. En mai 1940, il réussit l’examen d’entrée aux Écoles spéciales de Louvain.
En 1946, il est ordonné prêtre par le Cardinal Van Roey qui souhaite le voir poursuivre des études en sciences physiques à l’Université de Louvain.
En 1948, Il obtient une licence en physique nucléaire (La méthode des plaques photographiques en physique nucléaire) sous la supervision de Marc de Hemptinne.
Simultanément, en restant en étroit contact avec le mouvement scout, il remplit les fonctions d’aumônier au Clan d’Émmaüs à Bruxelles. Il est également chargé de fonder et diriger le «Home congolais » de Louvain pour accueillir et héberger les étudiants de l’UCL dont les parents vivent au Congo.
Il accepte l’invitation de Marc Hemptinne à rejoindre l’Institut interuniversitaire des Sciences nucléaires (I.I.S.N.) et obtient la charge de la construction d’une partie du cyclotron en cours de réalisation à Louvain.
En 1952, il obtient son doctorat en sciences physiques (Excitation nucléaire de l'Indium 115 et de l'Indium 113 par rayons X et électrons de 0,5 à 1,8 MeV accélérés par un générateur de Van de Graaff) avec la plus grande distinction. Cette thèse lui permet d’être invité à passer une année de spécialisation dans le domaine du nucléaire aux États-Unis à l’Université de Princeton dans le New Jersey.
En octobre 1953, il est nommé membre de la commission consultative pour la réalisation du bâtiment de la Faculté des sciences qui est le premier bâtiment académique de la nouvelle Université Lovanium à Léopoldville au Congo belge.
En juin 1954, les évêques de Belgique, qui constituent le pouvoir organisateur de l’Université catholique de Louvain, le nomment professeur extraordinaire de l’UCL et le désignent comme nouveau recteur de Lovanium. Il prend ses fonctions en juillet 1954.
Il est dès lors le bâtisseur de l’Université et son pilote au long des années tumultueuses qui suivent l’Indépendance du Congo en 1960.
En 1967, il renonce à sa fonction rectorale au profit de Mgr Tharcisse Tshibangu, tout en conservant celle d’Administrateur général, ayant à cœur de terminer sa tâche de constructeur de la cité universitaire.
Il rentre en Belgique en 1972 peu de temps après que Lovanium soit géré par l’État zaïrois devenant l’Université de Kinshasa.
Il est élu doyen de la Faculté des sciences de l’UCL qui entame son transfert de Louvain à Louvain-la-Neuve.
Dès 1973, il est nommé au conseil d’administration du Centre d’études de l’Énergie Nucléaire du Mol (C.E.N./S.C.K.) où il siège jusqu'en 1998.
Il est élu membre correspondant de la Classe des Sciences techniques de l’académie royale des sciences d'outre-mer le 25 juillet 1956, membre associé en 1972, membre titulaire en 1977, et est promu à l’honorariat le 16 avril 1986.
Institution de conservation
Histoire archivistique
Modalités d'entrée
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Le fonds est librement consultable dans les conditions fixées par le règlement des visiteurs en vigueur aux Archives de l'Université.
Conditions de reproduction
La reproduction (photocopies ou saisies numériques) des archives est autorisée uniquement dans le cadre d’un usage privé ou scientifique avec l’accord de l’archiviste et dans le respect des règles et tarifs en vigueur aux Archives de l’Université. La reproduction est réalisée de manière « fragmentaire », en toute innocuité pour le document et dans le respect de la législation en matière de droit d’auteurs. Une copie de ces prises de vue doit être déposée aux Archives.
Langue des documents
- français
Écriture des documents
Notes sur la langue et l'écriture
Les archives présentes dans ce fonds sont essentiellement rédigées en français. Quelques documents sont écrits en néerlandais, en anglais ou en latin, mais cela reste de l’ordre de l’anecdotique. Lorsqu’une unité archivistique est écrite dans une autre langue que le français de manière significative, la description archivistique de l'unité le renseigne. Il s’agit tant de documents dactylographiés, que manuscrits.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
La correspondance est principalement conservée sur du papier pelure (copie carbone, ou papier à lettre " avion", ou aérogrammes) qui, dans certains cas, se casse, s'effrite et comprend des traces d'humidité voire de rouille. Le lecteur veillera donc à manier avec précaution les archives identifiées comme "fragiles".
Il y a également de nombreuses photographies (et des négatifs), qui sont rarement identifiées, datées. Il y a aussi quelques microfiches et une cassette audio. Le matériel nécessaire à la lecture de ces documents à support spécifique est disponible sur demande au Service des Archives de l'Université.
Il y a également de nombreuses photographies (et des négatifs), qui sont rarement identifiées, datées. Il y a aussi quelques microfiches et une cassette audio. Le matériel nécessaire à la lecture de ces documents à support spécifique est disponible sur demande au Service des Archives de l'Université.
Instruments de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
- Universités du Congo Belge et du Ruanda Urundi, Bruxelles, [1958], 47 p.
- Université Lovanium de Léopoldville, Louvain : Symons, 1957
- L'université de Lovanium, Louvain Editions Lovanium, 1954, 20 p.
- Problèmes de l'enseignement supérieur et de développement en Afrique centrale : recueil d'études en l'honneur de Guy Malengreau, UCL Groupe de travail en relations internationales, Paris : Pichon et Durand-Auzias, 1975, 225 p., et not. le texte de Luc Gillon "Aspects financiers de la réalisation et du fonctionnement de l'Université de Lovanium, 1954-1969", pp. 37-65, le texte de G. Van der Schueren " La naissance de l'Université de Lovanium", pp. 13-36.
- Tshibangu Tshishiku, Tharcisse, L'université congolaise : étapes historiques, situation actuelle et défis à relever, Kinshasa : Ed. universitaires africaines, 2006 (2e éd. rev. et augm.), préface de Luc Gillon.
- Les années Lovanium : la première université francophone d'Afrique subsaharienne, 2 volumes, 2010, et not. le texte de Guy Malengreau "Lovanium: du Centre universitaire à Kisantu à l'Université de Kimuenza", p.93 - 246.
- Yakemtchouk Romain, L'université Lovanium (1954-1971) : l'action éducative de l'Université Catholique de Louvain en Afrique Centrale, Kinshasa : Editions universitaires africaines, 2020, 603 pages.
- Arnold -Gulikers Marie-Madeleine, " Luc Gillon : savant nucléaire, bâtisseur, régisseur et prêtre... , in Des savants belges en Afrique centrale (1900-1960). Je dirai leurs noms…, Paris, l’Harmattan, 2009, p. 99-111.
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
Points d'accès
Points d'accès - Lieux
Points d'accès - Noms
- Gillon, Luc (Producteur)
- Faculté des sciences (Sujet)
- Université catholique de Louvain (Sujet)
- Université Lovanium (Sujet)
- Malengreau, Guy (Sujet)
- Jadot, Jean (archevêque) (Sujet)
- Van der Schueren, Gérard (Sujet)
- Centre universitaire congolais Lovanium (Sujet)
- Fondation Université Lovanium (Sujet)
- Opsomer, Joseph E. (Sujet)
Points d'accès - Genre
Zone du contrôle de la description
Identifiant de la description
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Les descriptions archivistiques sont conformes à la seconde édition de la "Norme générale et internationale de description archivistique" (ISAD-G, 1999). Ces descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD et respectent également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.
Statut
Ébauche
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision, de suppression
La DGF du niveau principal, entamée en novembre 2016 par Françoise Hiraux, a été reprise et complétée en 2023 par les étudiants en archivistique Olivier Robinet et Rémy Gillet. Ils ont également rédigés de nombreuses descriptions archivistiques des niveaux inférieurs qui ont été corrigées et encodées en XML EAD en décembre 2023 par Cathy Schoukens.
Langue(s)
- français
Écriture(s)
Sources
Gillon, Luc, "Servir : en actes et en vérité", Gembloux , Duculot, 1988.
Note de l'archiviste
Cathy Schoukens