Fonds FI 046 - Archives d'Omer Jodogne

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Reference code

BE A4006 FI 046

Title

Archives d'Omer Jodogne

Date(s)

  • [1935-1998] (Creation)

Level of description

Fonds

Extent and medium

7569 art. (1,44 m.l.)

Context area

Name of creator

(1908-1996)

Biographical history

Omer Jodogne est né le 7 mars 1908 dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles. Il fit ses études secondaires classiques à l'Institut Notre Dame à Cureghem. Mais il passa une partie de son enfance et toutes ses vacances jus¬qu'à son mariage à Eben-Emael, dans la Basse-Meuse, dont ses parents étaient originaires : il s'y imprégna de langue et de culture wallonnes (Cette partie biographique est essentiellement redevable aux textes qu'André Goose et Jean-Marie Pierret ont consacrés à la mémoire d'Omer Jodogne : Jean-Marie Pierret, In memoriam Omer Jodogne (1908-1996), dans Bulletin de la Commission royale de Toponymie & Dialec-tologie, LXIX, 1997, p. 35-48 et André Goosse, Omer Jodogne (1908-1996), dans Revue de Linguistique romane, t. 61, 1997, p. 308-310).

Il mena des études de philologie romane à l'Université catholique de Louvain à partir de 1926 et y fut proclamé docteur avec grande distinction le 10 juillet 1930. Son mémoire était consacré à un texte médiéval, La Laie Bible du ms. B. R. 10295 301. Le 15 novembre, il obtint également le diplôme de candidat archiviste-paléographe (Pour le détail des épreuves, voir Pierre Jodogne, Curriculum vitae d'Omer Jodogne, p.1).

Il commença par enseigner la rhétorique française à l'Athénée de Malines (1931-1933) où il succéda à Louis Michel nommé à Anvers. En 1934, il fut attaché aux Archives générales du Royaume. Il épousa Jeanne-Marie Joséphine Gaspard le 25 mai 1935. Ils habitèrent Bruxelles. Leurs deux premiers fils, Pierre et André, naquirent en 1936 et 1938.

Il se consacra d'emblée à l'étude de la langue et de la littérature françaises du moyen âge. En collaboration avec son maître Georges Doutrepont, il publia de 1935 à 1937 l'édition critique des Chroniques de Jean Molinet.
Concomitamment, il découvrit la dialectologie wallonne et le champ tout nouveau des études anthroponymiques à propos desquelles il milita pour l'établisse-ment d'outils scientifiques de travail à travers plusieurs articles et interventions dans des colloques. Il établit avec Jules Herbillon un questionnaire sur les pré-noms wallons qui parut en 1935. En 1934, il adhéra à l'association des "Amis de nos dialectes" (fondée en 1932) et participa, en 1937, au lancement de leur revue, Les dialectes belgo-romans, dirigeant la Bibliographie dialectologique belgo-romane (La bibliographie cessa de paraître en 1950. Voir Jean-Marie Pierret, Op. cit., p. 39-40) qu'elle comprenait.

En janvier 1938, il fut appelé à l'Université catholique de Louvain afin de suppléer François Béthune qui décèdera le 1er novembre. Il fut nommé chargé de cours en octobre de la même année et promu professeur ordinaire en 1942.
Il demanda d'accéder à l'éméritat en 1972.

Il enseigna la phonétique et la morphologie historique du français en candidature ; la lexicologie française, l'histoire de la littérature française du moyen âge et l'explication d'auteurs français du moyen âge en licence. Il donna également un cours de langue française à l'Institut des sciences économiques.
Il créa le cours de dialectologie wallonne à Louvain (cours à option en licence) au second semestre de l'année 1938-1939 et, en 1951, celui d'onomastique gallo-romane et des méthodes de l'onomastique moderne qui constitua une originalité du programme de l'UCL dans le monde universitaire belge.

Il reprit une partie de la charge d'Alphonse Bayot qui était mort en juillet 37. Il devint ainsi le directeur de thèse d'Albert Baguette et de Willy Bal et se préoccupa d'éditer quelques études de Bayot demeurées inédites.

Devenu professeur, il s'établit à Louvain où naquit son troisième fils, Thierry, en 1944. Il y vécut la guerre, sauf mai 40 où il partit en France avec sa famille et mai 44 où il mit les siens à l'abri des bombardements à Eben-Emael.

Il quitta Louvain après la scission des deux universités et s'installa à Namur où il mourut le 21 juin 1996.

Aux étudiants, il apparaissait consciencieux, exigeant, voire sévère. Quand on le connaissait mieux, dit André Goose, on découvrait un homme délicat, sensible, très attaché à ses élèves. Sa conscience professionnelle était exemplaire. Il fut parmi les premiers à composer des manuels polycopiés. Pour ses cours d'auteurs du moyen âge, en licence, il choisissait souvent des matières qu'il était en train de travailler : là plus qu'ailleurs l'influence de son enseignement a été marquante, que ce soit par la rigueur de sa critique textuelle ou par le caractère fouillé et systématique de ses commentaires.

Au printemps 1967, il enseigna trois mois à l'Université Lovanium à Kinshasa. Il effectua aussi trois séjours consacrés à des cours de littérature médiévale française à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Clermont-Ferrand en 1969, 1970 et 1971; deux séjours à l'Université de Bordeaux III en 1974 et 1975 et deux séjours plus brefs à l'Université du Sacré Cœur de Milan.

Il participa à de nombreux congrès internationaux et donna un grand nombre de conférences en Belgique et à l'étranger (Liste dans P. Jodogne, Op. cit., p. 3-4) Trois prix lui furent décernés et il reçut plusieurs décorations belges (Voir P. Jodogne, Op. cit., p. 5).

Il fit partie de plusieurs sociétés savantes. En 1946, il fut élu membre titulaire de la Société de langue et de littérature wallonnes. En 1960, il devint membre correspondant de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques de l'Académie royale de Belgique. Il fit partie de la Société internationale arthurienne et en devint le Vice-président de la section belge en 1951. Il fut un des membres fondateurs de la Société Rencesvals créée le 15 août 1955. Après son admission à l'éméritat, il siégea à la Commission d'entérinement des diplômes académiques, de 1973 à 1984 (Voir P. Jodogne, Op. cit., p. 2).

Il participa au comité de rédaction de plusieurs revues : la Revue des langues vivantes, Les Lettres romanes (revue des romanistes de Louvain pour laquelle il écrivit des articles et plus de 300 notes et comptes rendus), la Revue belge de philologie et d'histoire, Le Français moderne, Studi francesi, Scriptorium. Il fonda avec Louis Michel la revue Les dialectes belgo-romans en 1937 et la dirigea jus-qu'en 1956 après que son ami eût été tué dans un bombardement de la gare d'Alost en juillet 44.

Dans le domaine de la dialectologie proprement dite, il a joué surtout le rôle d'animateur et d'observateur par l'intermédiaire des Dialectes belgo-romans.

Il fut un pionnier des études sur l'anthroponymie dont il exposa les buts et les méthodes en 1944 (Feestbundel H.J. Van de Wijer). Il publia d'utiles répertoires (Arrondissement de Nivelles, 1956; Arrondissement de Liège, 1964). Sa dernière contribution fut une synthèse modestement intitulée Sur les noms de famille namurois (Sur les enjeux de la nouvelle science, le rôle de Hendrik-Josef van de Wijer, les difficultés et les limites de l'entreprise, voir Jean-Marie Pierret, Op. cit., p. 43-45).

Dans le domaine de la linguistique française, on retiendra particulièrement le dossier étymologique sur le patois (1954) et l'étude sur l'évolution poir> pouoir> pouvoir (1966).

Sa contribution à l'étude de la littérature française médiévale est la partie la plus importante de son œuvre et celle qui lui valut son renom international. Elle privilégie l'époque du moyen français.
Elle se signale d'abord par plusieurs éditions critiques d'une ampleur considérable et d'une haute qualité. Il édita la Chronique de Jean Molinet en collaboration avec Georges Doutrepont (trois volumes dans la collection des Anciens auteurs belges de l'Académie royale de Belgique, 1935-1937); puis deux immenses Passions, celle de Jean Michel de 1486 (1959), près de 30.000 vers (sans les interpolations) d'après quinze éditions du XVe et du XVIe siècles, et celle d'Arnoul Gréban, de 1450 environ, deux gros volumes imprimés en 1965 et 1983 dans les mémoires in-quarto de l'Académie royale de Belgique : près de 35.000 vers pour lesquels il fallut collationner dix manuscrits et cinq imprimés du XVIe siècle (Sur la qualité de cette édition, voir André Goosse, Op. cit., p. 308). Il édita aussi le Miracle de saint Nicolas et d'un juif.
Il publia un grand nombre d'articles sur le théâtre religieux du moyen âge dont il était reconnu comme l'éminent spécialiste. Il réalisa également quelques études sur le théâtre profane, notamment sur la farce de Maître Pathelin dont il publia une translation en français moderne en 1957.
Il aborda aussi la chanson de geste (Raoul de Cambrai, Le charroi de Nîmes), la littérature courtoise, le Roman de Renart et les fabliaux dont il donna une synthèse en 1957 dans la Typologie des sources du moyen âge occidental éditée par l'Institut d'Etudes médiévales de l'Université Catholique de Louvain.

Monique Coppens a réalisé une bibliographie remarquable des travaux d'Omer Jodogne. Elle est reproduite en annexe du présent inventaire.

Archival history

La correspondance qu'Omer Jodogne a conservée a été déposée aux Archives de l'Université par son fils, Pierre Jodogne, le 15 mai 2001. Le don se présentait sous la forme de 17 boîtes d'archives, soigneusement étiquetées par Pierre Jodogne qui avait opéré le classement des documents selon l'ordre alphabétique des noms des auteurs. L’ensemble représente environ 7.500 pièces. Omer Jodogne, en effet, conserva tout ce qui se rapportait aux personnes avec lesquelles il était en relation : des lettres, des rap-ports, des cartes de vœux et des envois de vacances, des bouts de papier revêtus d'une adresse …
Les seize premières boîtes contiennent des documents épistolaires ainsi que quelques photos, affiches, programmes, invitations... Parfois, mais rarement, sont présents des brouillons des réponses. On trouve aussi, sur certaines lettres, des annotations de la main d'Omer Jodogne indicatrices de la suite qu'il donna au document. La dix-septième boîte rassemble des dossiers de type académique et scientifique. Un premier ensemble concerne les responsabilités universitaires d'Omer Jodogne à Louvain et sa charge de professeur associé à Clermont-Ferrand. Un deuxième touche à son appartenance à la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie et à la Com-mission royale d'Histoire. Un troisième est fait de textes de conférences et d'interven-tions dans des congrès et le quatrième est constitué d'études inédites et de notes préparatoires.
Le fonds complète le versement aux Archives de l'UCL des cours d'Omer Jodogne que Pierre Jodogne avait effectué en janvier 1999. Intégrés à la collection des cours, ils portent les cotes CII 3638-3645.
Le producteur, Omer Jodogne, conserva la correspondance qu'il reçut en la rangeant selon l'ordre alphabétique des correspondant dans des fardes et des classeurs relayés par de nouveaux lorsque les premiers étaient remplis. Pierre Jodogne rassembla les pièces disséminées dans les différents contenants, identifia les correspondants par leur adresse et, dans la mesure du possible, leurs titres et leurs fonctions. Il augmenta le fonds d'un curriculum vitae, de la bibliographie établie par Monique Coppens et d'une notice biographique due à Albert Henry.Il y joignit, en les identifiant, des dossiers de type administratif, des textes dactylographiés d'articles et de conférences ainsi que des notes de travail manuscrites.
Lors de l'établissement de l'inventaire, les fardes et les enveloppes préparées par Pierre Jodogne ont été conservées. À l'intérieur de certaines d'entre-elles, on retrouva quelques matériels qui servirent à Omer Jodogne : papiers de couverture, cartons et enveloppes, souvent de réemploi, portant des annotations de sa main. Tous les documents ne sont pas datés. Il ne fut pas toujours possible d'établir leur chronologie relative étant donné leur conservation précédente dans des contenants dis-parates. Par défaut, les documents non datés ont été rangés après la série de ceux qui le sont. Les photos, tirés à part, affiches, programmes … ont été laissés dans le dossier identifié par le nom de ceux qui les avaient envoyés à Omer Jodogne. Toutefois, certains documents ont été photocopiés afin que les informations qu'ils contiennent puissent être connues dans les séries construites aux Archives de l'Université documentant les personnes, la Faculté de philosophie et lettres, les études romanes, la bibliothèque, les doctorats honoris causa, les conférences…

Immediate source of acquisition or transfer

Donation.

Content and structure area

Scope and content

La correspondance d'Omer Jodogne représente une riche source documentaire à propos du monde des études romanes et de l'Université catholique de Louvain, sans compter l'approche intimiste de l'homme et de ses nombreux amis à laquelle elle ouvre.
Elle parle d'abord des hommes et d'amitié : collègues comme Charles de Trooz, homologues érudits étrangers, anciens compagnons de travail aux Archives Générales du Royaume, confrères des commissions et des associations dont Omer Jodogne fit partie.
Elle montre les relations et le mode d'information entre érudits de la langue et de la littérature françaises, dans des réseaux où, à côté des Français, des Espagnols et des Italiens, interviennent aussi des Britanniques et des Américains. Elle y indique la notoriété internationale d'Omer Jodogne. Elle renseigne sur l'organisation des congrès, des colloques, la réalisation de mélanges et d'ouvrages collectifs. Elle informe de la gestion et de la sociabilité des commissions de philologie et d'histoire.
Beaucoup de lettres éclairent le fonctionnement en Belgique romane des études dialectales, toponymiques et anthroponymiques, des années '30 aux années'80.
Omer Jodogne et ses homologues s'échangeaient des informations par lettres, s'interrogeaient mutuellement sur des points de méthode ou des interprétations difficiles.
Le professeur louvaniste fut souvent sollicité par des particuliers, parfois des collègues d'autres facultés, souvent des membres de sociétés locales d'histoire et de langue, sur l'origine d'un patronyme, la signification d'un toponyme ou d'une locution dialectale. On retrouve dans la correspondance quelques illustrations attachantes de la figure du curé passionné par l'étude de sa commune et sa région et le souvenir de l'action modeste mais fervente de ceux qui s'engagèrent dans les sociétés de langue et littérature wallonnes qui marquèrent la vie culturelle de la première moitié du XXe siècle.
Le fonds contient peu de lettres officielles, de documents de gestion universitaire. Ceux qui existent, notamment le courrier des Recteurs Paulin Ladeuze, Honoré Van Waeyenbergh et Edouard Massaux, ont un certain d'intérêt quant à cerner la façon de gérer les affaires à un moment donné et saisir des ambiances, bien différentes selon qu'elles se situent dans les années'30,'50 ou à la fin des années'60.
La correspondance familière et nourrie qu'Omer Jodogne entretint avec ses maîtres Georges Doutrepont et Alphonse Bayot dans les années'30 et celle qu'il échangea avec ses collègues fourmillent d'indications précieuses sur la vie académique (comme l'organisation des examens, la répartition des cours et des charges), les effets de la pauvreté des moyens financiers de l'université, l'exercice de la collégialité et divers aspects de la vie quotidienne.
Subsidiairement, mais avec beaucoup d'intérêt, cette correspondance collégiale et ami-cale documente les années de guerre à Louvain et l'histoire de l'Université Lovanium (particulièrement, les lettres de Willy Bal et celles de Cam Tran Hung).
Quelques lettres échangées avec Etienne Van Cauwenbergh illustrent certains aspects très concrets des deux reconstitutions successives de la bibliothèque universitaire au-delà des deux Guerres mondiales ; tandis qu'au moment de la séparation de l'UCL et de la KUL, un ou deux brouillons d'Omer Jodogne indiquent sa volonté expresse que l'on attribue à l'UCL les livres dont il avait fait don à l'université.
Nombre d'anciens étudiants présentèrent assidûment leurs vœux de bonne année à Omer Jodogne. Il y a aussi des remerciements par lesquels on s'aperçoit qu'il leur avait destiné un cadeau de mariage. Mais surtout on voit qu'il eut à cœur de prendre contact avec la famille chaque fois qu'un étudiant vint à mourir.
Des étudiants, quelquefois des parents, s'adressent à lui pour des questions d'études, de réalisation du mémoire, expliquent des retards, promettent des efforts… Des personnes extérieures au monde universitaire font également appel au professeur, sollicitant un appui : ainsi une dactylo demande une recommandation.
On lit aussi l'importance - au moins au cours des années considérées - de la relation entre professeur et ancien étudiant pour l'accession à la carrière scientifique et parfois universitaire. Quelques dossiers illustrent également les négociations qui précédèrent l'intégration à Louvain de professeurs de Lovanium.
Enfin, le fonds présente d'utiles entrées pour la biographie des professeurs romanistes de la Faculté de philosophie et lettres, depuis l'époque des pionniers, Alphonse Bayot, Georges Doutrepont et François Béthune jusqu'aux débuts de la carrière académique de Guy Muraille, d'André Sempoux et de Michel Otten.

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Les descriptions archivistiques sont conformes à la seconde édition de la "Norme générale et internationale de description archivistique" (ISAD-G, 1999). Ces descriptions archivistiques ont été encodées en XML EAD et respectent également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.

Status

Final

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Partial

Dates of creation revision deletion

Les descriptions archivistiques ont été rédigées par Pierre Jodogne, revues par l'archiviste Françoise Hiraux et encodées en XML EAD en décembre 2018 par l'étudiant en archivistique Richard Gaudier, sous la supervision de l’archiviste Caroline Derauw.

Language(s)

  • French

Script(s)

Sources

Archivist's note

Pierre Jodogne & Françoise Hiraux

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