Série - Seconde Guerre mondiale

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Titre

Seconde Guerre mondiale

Date(s)

Niveau de description

Série

Étendue matérielle et support

Zone du contexte

Nom du producteur

(1932-2021)

Nom du producteur

(1893-1980)

Histoire archivistique

Modalités d'entrée

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Les grandes étapes de ces travaux sont :

  • Un projet de couverture proposant la pose d’une charpente métallique est dressé dès aout 1940, mais rejeté par les autorités allemandes.
  • Dès octobre 1940, la fabrique d’église confie à l’entrepreneur François Wesel l’exécution immédiate et en régie du déblaiement des voûtes, du redressement des ancrages et de la démolition de la voûte de nef.
  • Le pavement est enlevé, le mobilier est démonté ou placé sous caissons de protection, les maçonneries étançonnées et les voûtes protégées par enduisage. Dans l’avant-corps, les restes de la flèche métallique sont arasés, le carillon resté en place est dissimulé dans un caisson inaccessible et les quatre grandes cloches sont enterrées.
  • La restauration des parements extérieurs et intérieurs est autorisée par le Commissariat général. Après le décrochage et le décapage complets de tous les parements, des saignées sont réalisées à différentes hauteurs des maçonneries pour y placer des tirants de laiton. Le travail est étendu à tous les murs extérieurs fissurés et crevassés. Les piliers carrés et cruciformes de la nef sont frettés de la même manière.
  • Toutes les baies sont mises à leurs dimensions d’origine, certaines sont rouvertes, d’autres bouchées, pour retrouver l’état primitif de l’édifice.
  • L’encadrement de la porte d’accès du cloître muré est démonté et remonté à l’emplacement de la baie créée au XVIIIe siècle dans l’axe de celle donnant sur le marché.
  • Les travaux de couverture exception faite de ceux de la nef centrale sont adjugés à l’entrepreneur Wesel.
  • Des fouilles archéologiques d’envergure sont entreprises et des sondages sont effectués aux endroits clés de l’avant-corps par le conseiller archéologique au Commissariat général à la restauration le chanoine Lemaire tandis que l’archéologue Jacques Breuer assisté de M. Amand et de J. Mertens est appelé à dégager les vestiges des églises antérieures à la collégiale. Les terrassements en recherche seront arrêtés en 1943 afin d’éviter l’affouillement des fondations des piliers de la nef.
  • Des travaux sont entrepris dès 1941 par la firme Pessemier pour rendre la crypte accessible au culte. Un accès direct à partir de la Grand-Place est aménagé par la création d’une volée d’escaliers, d’une voûte au travers d’annexes sous la sacristie, la modification des baies, le perçage d’une porte d’accès à la crypte et l’aménagement mobilier de celle-ci. Le culte sera organisé dans la crypte dès 1942 jusqu’en 1959.
  • Un projet de restauration "définitive des toitures" est déposé en 1941 comprenant la couverture de la nef encore à ciel ouvert ainsi que des travaux touchants aux voûtes subsistantes ou à construire. Il est rejeté par les autorités allemandes.
  • En février 1944, un autre projet de restauration de l’arc est du transept occidental et de restauration des parements inachevés est également voué aux oubliettes.

Le Gouvernement belge étant réfugié à Londres, le Collège des Secrétaires Généraux met en place un Commissariat général à la restauration du pays. Dès le 18 aout 1940, le commissaire général Verwilghen nomme par arrêté Mr Haesaerts, ingénieur civil, commissaire pour le Brabant et M. Colette, avocat près la Cour de Cassation, commissaire pour la région Nivelles-Wavre-Perwez. Les pouvoirs du Commissariat sont considérables : approbation des projets, autorisation des travaux, contrôle des comptes, octroi des subsides, attribution des matériaux contingentés. Le Professeur Leurs, de l’Université de Gand, et le Chanoine Lemaire, professeur à l’Université catholique de Louvain, sont respectivement nommés "Conseilleurs archéologiques" auprès du Commissariat général et du Commissariat provincial. La fabrique d’église est obligée d’assurer elle-même l’entièreté du rôle du maître de l’ouvrage jusqu'en 1943 où la ville de Nivelles récupère entièrement cette fonction.

Évaluation, extraction, élimination et calendrier de conservation

Accroissements

Mode de classement

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d’accès

Conditions de reproduction

Langue des documents

Écriture des documents

Notes sur la langue et l'écriture

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Instruments de recherche

Zone des sources complémentaires

Existence et lieu de conservation des originaux

Existence et lieu de conservation des copies

Unités de description associées

Descriptions associées

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Points d'accès - Noms

Points d'accès - Genre

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Identifiant de la description

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Règles et/ou conventions utilisées

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision, de suppression

Langue(s)

Écriture(s)

Sources

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Genres associés

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