Zone d'identification
Type d'entité
Collectivité
Forme autorisée du nom
Fédération internationale des instituts de recherches socio-religieuses
Forme(s) parallèle(s) du nom
- FERES
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
1958 - (1976)
Historique
La FERES voit le jour à Bruxelles en 1958 dans un contexte spécifique : Monseigneur Ligutti confie à François Houtart le soin d’entreprendre des recherches de sociologie religieuse sur l’Amérique latine. Au terme de ses recherches en 1962, François Houtart réalise 43 volumes sur l’état de l’Eglise en Amérique latine.
Contrairement au CRSR qui a un spectre d’action restreint à la Belgique, La FERES – dont le siège est à Genève, puis à Fribourg et le secrétariat général, géré par François Houtart, à Louvain – a une action internationale. En 1961, étant donné l’importance des recherches entreprises en Amérique du Sud, un siège latino-américain de la FERES est créé à Bogota.
L’objectif de la FERES est de mettre en œuvre une collaboration internationale entre tous les centres et institutions de recherche en sociologie religieuse créés après la Seconde guerre mondiale. La FERES veut fédérer la recherche entre ses différents membres, que ce soit des « institutions », des « membres associés » ou des « membres correspondants ». La FERES œuvre également à la création de nouveaux centres tout en continuant à épauler les centres existants. Les centres affiliés à la FERES sont presque toujours rattachés à une université et sont situés aux quatre coins du monde : en Amérique latine, en Afrique, en Europe et en Asie.
Les centres affiliés entreprennent des recherches scientifiques en sociologie des religions afin d’analyser les phénomènes sociaux et religieux dans la société contemporaine. La finalité de ces recherches est de renseigner l’Eglise catholique sur la « mission de ce monde », de mieux comprendre le monde qui l’entoure en lui donnant des outils pour créer de nouveaux diocèses, nommer des évêques et mieux aborder la société. Ils mènent plusieurs recherches en sociologie pastorale au sein de leurs pays, telles que des statistiques sur l’Eglise catholique, des enquêtes sur la pratique religieuse, des études sur les phénomènes de groupes, les structures ecclésiastiques, la diaspora. En plus de ces études de sociologie religieuse, différents centres affiliés et la FERES mènent des études de sociologie générale (projections démographiques, mouvements migratoires, analyses régionales et socioculturelles, par exemple).
La FERES collabore à la revue Social Compass, fondée en 1953 par le KASKI, dont le comité de rédaction compte parmi ses membres François Houtart qui, en raison de ses responsabilités dans la FERES et dans la revue, favorise cette collaboration. De plus, Houtart deviendra rédacteur en chef de Social Compass, puis directeur de 1960 jusqu’au début des années 2000. Les objectifs premiers de cette revue rejoignent ceux de la FERES. En plus de son implication dans Social Compass, la FERES met en place divers services de publications : les bulletins internes et les circulaires, ses newsletters et autres articles de méthodologie.
Les recherches de la FERES sont financées grâce aux cotisations des centres affiliés, ainsi que par diverses contributions extérieures à l’université (bailleurs de fonds). Les centres affiliés, quant à eux, doivent trouver eux-mêmes leurs financements.
Si la date d’arrêt des activités de la FERES n’est pas connue avec certitude, l’absence d’archives ultérieures à 1976 semble indiquer une rupture à cette époque. De plus, en 1976, François Houtart fonde le CETRI (Centre tricontinental) à Louvain-la-Neuve. Ce centre, considéré alors comme une continuation de la FERES, a comme ambition de faire collaborer trois continents du “Sud” : l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine. L’objectif est de développer une réflexion critique sur les conceptions et les pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation.
Contrairement au CRSR qui a un spectre d’action restreint à la Belgique, La FERES – dont le siège est à Genève, puis à Fribourg et le secrétariat général, géré par François Houtart, à Louvain – a une action internationale. En 1961, étant donné l’importance des recherches entreprises en Amérique du Sud, un siège latino-américain de la FERES est créé à Bogota.
L’objectif de la FERES est de mettre en œuvre une collaboration internationale entre tous les centres et institutions de recherche en sociologie religieuse créés après la Seconde guerre mondiale. La FERES veut fédérer la recherche entre ses différents membres, que ce soit des « institutions », des « membres associés » ou des « membres correspondants ». La FERES œuvre également à la création de nouveaux centres tout en continuant à épauler les centres existants. Les centres affiliés à la FERES sont presque toujours rattachés à une université et sont situés aux quatre coins du monde : en Amérique latine, en Afrique, en Europe et en Asie.
Les centres affiliés entreprennent des recherches scientifiques en sociologie des religions afin d’analyser les phénomènes sociaux et religieux dans la société contemporaine. La finalité de ces recherches est de renseigner l’Eglise catholique sur la « mission de ce monde », de mieux comprendre le monde qui l’entoure en lui donnant des outils pour créer de nouveaux diocèses, nommer des évêques et mieux aborder la société. Ils mènent plusieurs recherches en sociologie pastorale au sein de leurs pays, telles que des statistiques sur l’Eglise catholique, des enquêtes sur la pratique religieuse, des études sur les phénomènes de groupes, les structures ecclésiastiques, la diaspora. En plus de ces études de sociologie religieuse, différents centres affiliés et la FERES mènent des études de sociologie générale (projections démographiques, mouvements migratoires, analyses régionales et socioculturelles, par exemple).
La FERES collabore à la revue Social Compass, fondée en 1953 par le KASKI, dont le comité de rédaction compte parmi ses membres François Houtart qui, en raison de ses responsabilités dans la FERES et dans la revue, favorise cette collaboration. De plus, Houtart deviendra rédacteur en chef de Social Compass, puis directeur de 1960 jusqu’au début des années 2000. Les objectifs premiers de cette revue rejoignent ceux de la FERES. En plus de son implication dans Social Compass, la FERES met en place divers services de publications : les bulletins internes et les circulaires, ses newsletters et autres articles de méthodologie.
Les recherches de la FERES sont financées grâce aux cotisations des centres affiliés, ainsi que par diverses contributions extérieures à l’université (bailleurs de fonds). Les centres affiliés, quant à eux, doivent trouver eux-mêmes leurs financements.
Si la date d’arrêt des activités de la FERES n’est pas connue avec certitude, l’absence d’archives ultérieures à 1976 semble indiquer une rupture à cette époque. De plus, en 1976, François Houtart fonde le CETRI (Centre tricontinental) à Louvain-la-Neuve. Ce centre, considéré alors comme une continuation de la FERES, a comme ambition de faire collaborer trois continents du “Sud” : l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine. L’objectif est de développer une réflexion critique sur les conceptions et les pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation.
Lieux
- Louvain (secrétariat général)
- Bogota (secrétariat régional pour l’Amérique latine)
- Genève (siège)
Statut juridique
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Organisation interne (situation en 1967-1968) :
Comité exécutif
Membres :
Instituts membres
Membres associés
Membres “correspondants”
Comité exécutif
- Président : Marga Klompé (La Haye, Pays-Bas)
- Vice-Président : E-J. Leemans (Louvain, Belgique)
- Secrétaire général : François Houtart (Louvain, Belgique)
Membres :
- G. Perez (secrétaire pour l’Amérique Latine)
- W. Kusters (La Haye, Pays-Bas)
- J. Verscheure (Lille, France)
- H. Bogenburger (Vienne, Autriche)
Instituts membres
- Allemagne : Katholisches Institut für Sozialforschung (Königstein)
- Argentine : Centro de Investigaciones sociales y religioses (Buenos Aires), Centro de Investigaciones sociales (Buenos Aires)
- Autriche : Institut für kirschliche Sozialforschung (Vienne)
- Belgique : Centre de Recherches socio-religieuses (Louvain)
- Brésil : Centro de Estadistica Religiosa e Investigaçoes Sociais (Rio de Janeiro)
- Canada : Centre de Recherches en Sociologie Religieuse (Québec)
- Chili : Centro de Sociologia Religiosa (Santiago)
- Colombie : Centro de Investigaciones Sociales (Bogota)
- Congo-Kinshasa : Centre de Recherches socio-religieuses (Léopoldville)
- Espagne : Centro de Informacion y Sociologia (Madrid), Instituto de Sociologia y pastoral Aplicadas (Barcelone)
- Etats-Unis : Research Center (Indiana), Center for Applied Research in the Apostolate (Washington)
- France : Centre régional d’Etudes socio-religieuses (Lille)
- Grande-Bretagne : Department of Educational and Socio-Religious (Harrow)
- Hongrie : Ungarisches Kirchen-Soziologisches Institut
- Italie : Centro Diocesano di Ricerche Sociali (Bologne), Centro Internazionale di Recherche Sociali (Rome)
- Malte : Pastoral Research Services (La Valette)
- Mexique : Instituto Mexicano de Estudios Sociales (Mexico)
- Pays-Bas: Katholiek Sociaal Kerkelijk Instituut (La Haye)
- Rwanda et Burundi : Centre de coopération au développement et de recherches sociologiques (Bujumbura)
- Venezuela : Centro de Investigaciones Sociales y Socio-Religiosas (Caracas)
Membres associés
- Allemagne : Amtliche Zentralstelle für Kirchliche Statistik des Katholischen Deutschlands (Cologne)
- Espagne : Officina General de Informacion y EstadEistica de la Iglesia en Espana (Madrid)
Membres “correspondants”
- Allemagne : SozialInstitut des Bistums Essen (Essen), Sozialteam für Sozialschulung und Sozialforschung (Berlin), Forschungsstatte Der Evangelischen Studiengemeinschaft Christophorus Stift (Heidelberg)
- Angleterre : Liverpool Institute of Socio-Religious Studies (Liverpool), Socio-Religious Research Service (Londres) ,Catholic Institute for International Relations (Londres), Socio-Religious Research Service (Harrow), Suothwark Diocesan Department of Religious Sociology (Londres)
- Bolivie : Instituto Boliviano de Estudio y Accion Sociales (La Paz)
- Etats-Unis : Division of national missions of the board of missions of the methodist church (New York), Bureau of Research and Survey (New York), The Church Society for College Work (Massachusetts), Ministry Studies Board (Washington), Missions Advanced research and Communication Center (MARC) (Monrovia)
- Finlande : Research Institute of the Lutherian Church of Finland (Tapiola)
- France : Centre catholique de Sociologie religieuse (Caluire)
- Inde : Indian Social Institute (New Delhi)
- Italie : Servizio di documentazione e studi (Sedos) (Rome), International Conference of Religious Sociology (Rome)
- Japon : Japanese Institute of Religious Sociology (Tokyo)
- Kenya : Unit of Research (Nairobi)
- Norvège : Sentrum für Kultur-og Religionforshing (Bergen)
- Pérou : Centro de Investigaciones Sociales Economicas (Lima)
- Yougoslavie : Groupe d’études socio-pastorales (Pri Ptuju)
Contexte général
Zone des relations
Entité associée
Social Compass (1953-)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 001277
Type de la relation
d'association
Dates de la relation
1958-1976
Description de la relation
FERES a administré Social Compass
Entité associée
Houtart, François (1925-2017)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 001118
Type de la relation
hiérarchique
Type de relation
Houtart, François est membre de Fédération internationale des instituts de recherches socio-religieuses
Dates de la relation
Description de la relation
Entité associée
Centre de recherches socio-religieuses (1955-2003)
Identifiant de l'entité associée
BE A4006 NA 001276
Type de la relation
hiérarchique
Type de relation
Centre de recherches socio-religieuses est membre de Fédération internationale des instituts de recherches socio-religieuses
Dates de la relation
Description de la relation
Zone des points d'accès
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de la notice d'autorité
BE A4006 NA 001275
Identifiant du service d'archives
BE A4006
Règles et/ou conventions utilisées
La notice d'autorité est conforme à la seconde édition de la "Norme internationale sur les notices d'autorité utilisées pour les Archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles" (ISAAR-CPF, 2011). La notice d'autorité a été encodée en XML EAC et respecte également les normes de catalogage suivantes : RDA-FR, AFNOR NF Z 44-060, AFNOR NF Z 44-061 et AFNOR NF Z 44-081.
Statut
Final
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision et de suppression
La notice d’autorité a été établie en 2019 par les étudiantes en archivistique Elodie Bardi et Louise Derycke, sous la supervision des archivistes Véronique Fillieux et Cathy Schoukens ainsi que de Caroline Sappia.
Langue(s)
- français
Écriture(s)
Sources
Plans d’activités de la Fédération internationale des instituts de recherches sociales et socio-religieuses, 1967-1970, dans Social Compass, vol. 16, n°3, 1969, p. 402-404.
Archives de l’UCL, Fonds François Houtart (FI 289), Fascicule de présentation de la FERES, 1967-1968, n°
Caroline SAPPIA, François Houtart (1925-2017), parcours d’un intellectuel engagé, dans http://www.o-re-la.org/index.php/analyses/item/2029-françois-houtart-1925-2017-parcours-d’un-intellectuel-engagé (consulté le 24/03/2019).
Caroline SAPPIA, Compte-rendu d’une rencontre avec Jean-Pierre Hiernaux, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain et codirecteur de Social Compass, 26 avril 2019.
François HOUTART, Les 50 ans de Social Compass. Autobiographie d’une revue qui s’est trompée de nom, dans Social Compass, vol. 51, n°1, 2004, p. 9-22.
Archives de l’UCL, Fonds François Houtart (FI 289), Fascicule de présentation de la FERES, 1967-1968, n°
Caroline SAPPIA, François Houtart (1925-2017), parcours d’un intellectuel engagé, dans http://www.o-re-la.org/index.php/analyses/item/2029-françois-houtart-1925-2017-parcours-d’un-intellectuel-engagé (consulté le 24/03/2019).
Caroline SAPPIA, Compte-rendu d’une rencontre avec Jean-Pierre Hiernaux, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain et codirecteur de Social Compass, 26 avril 2019.
François HOUTART, Les 50 ans de Social Compass. Autobiographie d’une revue qui s’est trompée de nom, dans Social Compass, vol. 51, n°1, 2004, p. 9-22.