Lefèbvre, Ferdinand

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Ferdinand Lefèbvre

Né à Ohey (Namur) en 1821, Ferdinand-Joseph-Marie Lefèbvre est diplômé docteur en médecine en 1846 et se rend à Montpellier pour compléter sa formation.

En 1849, il s'installe à Namur et y combat l'épidémie de choléra, ce qui lui vaut une renommée enviable.

En 1855, l'Université fait appel à ses services pour donner le cours de médecine opératoire, enseignée jusque-là par Maximilien Michaux et le cours de maladies mentales abandonné par Jean-Baptiste Vrancken.

En 1868, le cours de médecine opératoire est confié à Edmond Sovet et F. Lefèbvre se voit accorder la chaire de pathologie générale des maladies internes suite au décès de Louis Antoine Van Biervliet tout en continuant à enseigner les maladies mentales.

Ensuite, il reprend les cours de pharmacologie après l'éméritat de Jean Vrancken en 1871. Il est ainsi titulaire de la chaire de pathologie et thérapeutique générales. Cette même année 1871, l'enseignement des maladies mentale est repris par Ernest Masoin.

En 1869, il est mandaté pour étudier le cas des stigmates de Louise Lateau.

En 1884, il est un des dix professeurs enseignants au moment de la célébration du 50ème anniversaire de la réouverture de l'Université. Un buste lui est offert lors d'une manifestation d'hommage en 1888.

A 77 ans, en 1898, Ferdinand Lefèbvre accède à l'éméritat. La thérapeutique générale (pharmacologie et pharmacodynamique) est reprise par ManilleIde, tandis que Joseph Denys poursuit l'enseignement de la pathologie générale.

Grand voyageur, homme de plume, orateur d'un talent remarquable, ce professeur a enseigné des matières très diverses, ce qui témoigne du vaste domaine de ses connaissances.