De Nayer, Jacques

Jacques De Neyer

Jacques De Nayer, né en 1941 est diplômé médecin en 1967 et est reconnu spécialiste en médecine physique et réadaptation en 1971. Dès cette date, il lance le Centre de la Clinique de Herent qu'il dirigera jusqu'à son déménagement vers le 7ème étage des Cliniques universitaires Saint-Luc en 1979. Pendant cette période, il apprend la médecine manuelle à Eindhoven et à Hamm.

À l'éméritat du professeur Marc Soete, en 1982, il prend la direction du service de médecine physique et de réadaptation des Cliniques universitaires Saint-Luc, qu'il dirigera pendant plus de 20 ans. Sa carrière d'enseignant a débuté très tôt puisque dès 1966 il est chargé de l’enseignement de l'anatomie à l'Institut d'éducation physique et de réadaptation de Bruxelles. À l'UCL il accepte un important portefeuille de cours à l'IEPR dés 1976. Son engagement dans l'enseignement sera reconnu par le titre de maître de conférence d'abord et la promotion au rang de professeur extraordinaire en 1988. En matière de recherche, il faut signaler son partenariat très avec Léon Plaghki, Patrick Willems et dès 1984 avec Jean-Louis Thonnard et ensuite avec Christine Detrembleur.

Le professeur Jacques De Nayer est l'homme de grands projets et de grands rêves. Il en a réalisé certains, d'autres sont restés dans leur carton « par la force des choses. Il rêvait d'un grand centre de réadaptation « à la française » sur le site de Woluwé. À vrai dire, lés plans initiaux prévoyaient à Louvain-en-Woluwé non seulement une structure de revalidation mais également un hôpital psychiatrique... 30 ans après, ce projet a pris une forme peu attendue par les planificateurs des années 70: l'Institut "Albert ler et Elisabeth" dont on connaît le succès, et qui est sans doute plus en phase avec l'évolution de notre société vieillissante.

D'autres projets ont abouti au-delà de toute espérance. À Cotonou au
Bénin, Jacques De Nayer est apprécié comme le fondateur du service de
réadaptation, de l'école de kinésithérapie et d'un merveilleux petit atelier de prothèses orthopédiques. Cette action se développe encore aujourd'hui avec la création de relais dans le pays et l’organisation à l'échelon national de la prise en charge des handicapés.