Van der Wielen, Anne
Anne Van der Wielen a 5 enfants et 13 petits enfants. Elle est l’épouse de Jean-Marie Vandenbroucke qui nous a malheureusement quittés en 1987. Elle a obtenu le diplôme de docteur en médecine en juillet 1966 et l’agréation de médecin spécialiste en radiothérapie en avril 1976. Elle ensuite suivi une formation en sénologie à Strasbourg et à Montpellier.
En octobre 1966, elle a été engagée par le professeur Henri Maisin pour assurer la promotion, l'organisation et la gestion de consultations de dépistage du cancer dans diverses communes. Consciente du rôle des médecins généralistes en prévention, elle a développé, entre 1988 et 1994, des ateliers de formation en dépistage et prévention, en collaboration avec la SSMG et les universités de Bruxelles et de Liège. En 1995, elle a créé, dans le cadre de l'ECU, un centre de formation à l’Ecole de santé publique.
En 1988, elle a été nommée chef de service associé, et en 1996 chargée de cours clinique.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus, du cancer colorectal et du cancer de la prostate a fait I'objet d'évaluations, de projets pilotes, de collaborations interuniversitaires, d’enseignement postuniversitaire et infirmier ainsi que de nombreux articles et communications. Son intérêt pour le dépistage du cancer du sein par mammographie s’est déclaré très tôt. En effet, dès 1972, l’unité de dépistage a disposé d'un appareil de mammographie et dans une communication présentée au Second international symposium on Cancer Detection, en avril 1973, elle a souligné l’apport de la mammographie dans les seins «cliniquement normaux». Ce n'est toutefois qu’en 1989 qu’a débuté, à Virton, le premier projet pilote de dépistage par mammographie. Il a été suivi, en 1990 par le «projet bruxellois de dépistage du cancer du sein», dont elle a assuré la présidence. Ce projet, soutenu par les pouvoirs publics, répondait aux recommandations des experts du programme « l’Europe contre le Cancer ». Elle a participé à la préparation du programme fédéral de dépistage du cancer du sein et en assure la coordination pour la Communauté française.
Elle a participé aux travaux du Centre fédéral d’expertise des soins de santé dans le domaine du dépistage du cancer du sein, du col de l’utérus et de la prostate. Elle est membre du Conseil supérieur de promotion de la santé de la Communauté française. Si le dépistage constitue, quantitativement, le volet le plus important de son activité, la prise en charge thérapeutique de femmes atteintes d’un cancer du sein en constitue le volet le plus chargé d'émotion et d'espoir. Dépistage et prise en charge thérapeutique optimale participent au combat pacifique mais déterminé contre le cancer du sein mené par «Europa Donna Belgium» dont elle est vice-présidente.