Rombouts, Jean-Jacques

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Petit-fils d'un médecin généraliste de Jambes, fils d'un chirurgien-orthopédiste que la guerre à amené d’Anvers à Namur, Jean- Jacques Rombouts a terminé ses études à l'UCL en 1966.
Il se spécialise en chirurgie dans le service du professeur Jean Morelle et s'oriente vers la chirurgie orthopédique avec Pierre Lacroix et André Vincent. Il complète sa formation en orthopédie pédiatrique à l'Institut Calot en France avec Georges Morel et Jean Cauchoix et en chirurgie de la main avec Kauko Vainio à Heinola en Finlande.
Pierre Lacroix meurt subitement et André Vincent se retrouve seul à la tête du service d'orthopédie de I'UCL. Avec Pierre De Nayer, Jean-Jacques Rombouts constitue la petite équipe d'André Vincent, avec comme objectif de développer l'orthopédie et la traumatologie universitaire à I'UCL et en Belgique.
À partir de 1972, il participe au nom de l'orthopédie à la programmation des Cliniques universitaires Saint-Luc où il installera la première tête de pont en août 1976. Responsable d'une unité de 25 lits, il participe à l'essor du service. En 1991-1992, il est professeur-invité et chef de service associé intérimaire à l'Université de Genève, Cette année suisse lui permettra de développer sa compétence en traumatologie et de participer à la gestion d'un grand service dans une faculté qui commençait à réformer son curriculum selon le modèle de Sherbrooke et de Maastricht.
Fondateur de la Société belge de Chirurgie de la main, il s'engage également dans la Société belge de Chirurgie orthopédique et de Traumatologie, comme trésorier, secrétaire et enfin président en 1998-1999. Durant cette présidence, il organise à Louvain-la-Neuve le Congrès des Orthopédistes de langue française, ce qui lui vaudra de devenir membre d'honneur de la Société française d'orthopédie.
Dès 1982, le doyen Sokal I'appelle à l'administration des stages qu'il dirigera de 1988 à 1993, année du décès d'André Lambert auquel il succèdera comme président de l'Ecole de médecine. Avec les doyens Cassiers, Boisacq et Moulin, il mènera à bien une réforme du programme des études en médecine dans la dynamique de l'évaluation de la Faculté réalisée en 1993-1994. Pendant son second mandat de chef de service d'orthopédie-traumatologie aux Cliniques universitaires Saint-Luc, il est élu doyen, fonction qu'il occupera jusqu'à son éméritat. Cette période a été marquée par la problématique du numerus clausus en médecine et une nouvelle réforme des études stimulée par le processus de Bologne. C'est aussi une période de mutation au sein de l'UCL. 52e doyen de la Faculté de médecine, il sera probablement le dernier à exercer ce mandat tel que légué par la tradition du siècle passé.

Rombouts, Jean-Jacques