Sonnet, Jean
Né à Namur en 1921, Jean Sonnet est diplômé docteur en médecine en 1948 (GD). Il se spécialise en médecine interne dans le service de Paul Lambin puis séjourne une année en France.
Il devient agrégé de l'enseignement supérieur en 1956 et diplômé en médecine tropicale.
En novembre 1957, avec Paul Hennebert, il part à l'Université Lovanium pour l'enseignement des premiers étudiants en premier doctorat. Il va y rester pendant 9 ans, jusque 1966. Chef de service de médecine interne, il est nommé professeur ordinaire en 1959 ; il enseigne la pathologie des maladies internes ainsi que la clinique médicale, l'hématologie, la pathologie ainsi que la clinique des maladies tropicales. Il a été un des premiers à décrire les lésions provoquées par le virus du SIDA au début des années 1960. Il assume la fonction de doyen de la Faculté de médecine de 1964 à 1966, année de son retour au pays.
A Louvain, il s'occupe d'un laboratoire de chimie hématologique puis, en 1969, il est chargé de créer un service unique de biochimie médicale, réunifiant la section de médecine interne et celle de chirurgie. Chef de ce service, il cède cette fonction à Jacques Berthet arrivé au terme de son décanat en 1974.
Il devient alors simultanément chef de laboratoire en biochimie médicale et chef de clinique dans le service médecine interne générale, dirigé par Jules Arcq jusqu'en 1978 (éméritat) puis par Edgard Coche.
En 1983, il se voit confié la responsabilité des malades sidéens hospitalisés aux cliniques Saint-Luc.
Il accède à l'éméritat en 1987. En son honneur, l'AMA-UCL a créé un prix attribué tous les deux ans.