Sturbois, Xavier

Xavier Sturbois est né à Tournai le 5 décembre 1946. Issu d'une famille d'ingénieurs, c’est pourtant la vocation de médecin qui, très tôt, s'impose à lui. Elle n'a d’égale que son engouement pour tous les types de sports, avec une préférence pour les sports d'équipe.

Diplômé candidat en médecine chez les Jésuites à Namur en 1967, il arrive à Louvain en octobre de la même année. Il s'engage en même temps comme étudiant chercheur et comme étudiant moniteur en anatomie pathologie chez le professeur Paul Maldague à l'Institut Maisin.

Parallèlement, il entame une formation libre et confidentielle en médecine du sport sous l'œil avisé du professeur Michel Ostyn et de son équipe (KUL).

Diplômé docteur en médecine en 1971, année de son mariage, Xavier Sturbois s'engage par un mandat FRSM à l’Institut de Pharmacie chez le professeur Théophile Godfraind où il obtient le Prix Damman en 1974 sur le thème des antagonistes calciques. C’est cependant sur base de son expérience, acquise en médecine du sport et sur celle de dirigeant sportif de mouvements paroissiaux, puis du mouvement sportif étudiant, que le recteur Mgr Edouard Massaux lui propose de fixer sa carrière académique. Le 1er octobre 1974, il est incorporé au groupe des enseignants et chercheurs de l’Institut d'éducation physique sous la direction du professeur Pierre Paul De Nayer où il passe, jusqu’au déménagement en 1977, les années les plus exaltantes de sa carrière, grâce à l’encadrement exceptionnel du professeur Michel Ostyn qui dirige son travail de thèse. Au plan personnel, il est comblé par la naissance de ses deux enfants, un garçon et une fille.

A Louvain-la-Neuve, il assure la direction du Centre universitaire pour le Sport et I'Education physique (CUSEP) de 1977 à 1984 et |a responsabilité de chef de l'unité EDPH de 1977 à 2006. En 1999, il est désigné président de l'Institut d’éducation physique et de réadaptation (IEPR). En 1984, il est nommé professeur et en 1998, professeur ordinaire.

Dès le début de sa carrière, Il développe des activités internationales et reçoit en 1977 le Prix du Groupement latin et méditerranéen de médecine du sport avec le professeur Patricia Debruyn, personnalité dont il garde un souvenir ému. En 1976, il est élu administrateur au Comité olympique et interfédéral belge. Il v conforte durant vingt-huit ans et dix Jeux Olvmpiques ses connaissances en matière de dopage et de médecine dans le cadre du judo, du cyclisme, de la Fédération internationale sportive universitaire et du Comité international olympique. Dans sa démarche professionnelle, se reflète l’esprit de son université et il s'est attaché à poser l’empreinte de l'Université catholique de Louvain sur le terrain difficile de la médecine du sport et de la lutte antidopage.